489 662 lectures A l'aube des temps, lorsque l'homme se risquait Ă aller sur l'immensitĂ© de la mer, les dangers Ă©taient tels qu'il se bardait de toutes les protections possibles et inimaginables. Les hommes de la mer Ă©taient rĂ©putĂ©s pour ĂȘtre les plus superstitieux qui puisse exister. Au fil du temps, des pĂ©riples et de ses aventures, il en est venu Ă en interdire Ă bord ou Ă la prononciation lapin, curĂ©, corde, Ă©glise, noyade, prĂȘtre, presbytĂšre, liĂšvre, moine, loup, ficelle, chapelle, pourceau, volet, couturiĂšre, etc. Les superstitions dĂ©critent ci-dessous datent depuis la nuit des temps jusqu'au dĂ©but du XXĂš siĂšcle. Les ANIMAUX l'ALBATROS Le marin montre peu de sympathie envers l'albatros. Il est rĂ©putĂ© annoncer le mauvais temps et les tempĂȘtes lorsqu'il se pose sur l'eau. l'ĂNE Il Ă©tait de bon augure pour les malouins les gens habitant la ville corsaire de Saint-Malo de voir un Ăąne avant de prendre la mer, car l'animal Ă©tait rĂ©putĂ© bĂȘte, bornĂ©, mais courageux. le BOUC Accrocher la peau d'un bouc en haut du grand mĂąt d'un bateau lui permettra de faire un voyage sans encombre. La peau du bouc possĂšde des vertus protectrices. le CHAT Le chat est trĂšs utile sur un bateau puisqu'il est utilisĂ© pour Ă©liminer les rats. Sa rĂ©putation est toutefois ambiguĂ« car on ne le voit pas toujours d'un bon oeil Ă bord malgrĂ© ses bons services. Un chat noir est fort malvenu, sauf chez les anglais qui pensent au contraire qu'il est bienvenu Ă bord et prĂ©viens des coups de tabac en ondulant sa queue. Mais il arrive qu'on ne veuille pas de lui Ă bord, et son nom est interdit d'ĂȘtre prononcĂ©. Toutefois, s'il vient de son propre chef, il est admis, car le jeter hors du navire entraĂźnerai fortes tempĂȘtes et malheurs. Il n'est pas bon de l'entendre miauler, il vaut mieux qu'il reste silencieux. En bretagne, apercevoir un chat avant le dĂ©part en mer est un Ă©vĂ©nement susceptible d'annuler le voyage. En amĂ©rique, le chat possĂšde la rĂ©putation d'annoncer les tempĂȘtes quand il se frotte la face, ce qui n'est pas loin d'ĂȘtre une vĂ©ritĂ© car le chat est trĂšs sensible aux changements climatiques. le CHIEN Le chien n'est pas trĂšs favorable aux pĂȘcheurs Bretons ; les Ecossais Ă©vitent mĂȘme de prononcer son nom. le CORBEAU Si un corbeau proche du bord de mer croasse pendant la nuit ou au petit matin, c'est le prĂ©sage d'une tempĂȘte. le CORMORAN Le pĂȘcheur n'aime pas le cormoran, car en voir un signifie que la pĂȘche sera maigre, surtout si une mouette suit. Les cris du cormoran annoncent une prochaine dĂ©gradation de la mĂ©tĂ©o. le GOELAND Le goĂ©land reprĂ©sente l'Ăąme d'un mort. Il abrite l'Ăąme d'un noyĂ© dont on n'a jamais retrouvĂ© le corps. Il ne faut donc pas toucher au goĂ©land pour ne pas lĂ©ser le pauvre mort. le LAPIN Le lapin est l'animal le plus dĂ©testĂ© des hommes de la mer. Cela paraĂźt Ă©tonnant pour une si gentille bĂȘte. Mais le lapin adore le chanvre et le grignote. Tout ce qui est cordage sur un navire est fait en chanvre, donc le navire est Ă la merci du lapin ! Le lapin ronge l'Ă©toupe qui empĂȘche les infiltrations d'eau. Les marins nomment ce mammifĂšre la bĂȘte aux grandes oreilles » pour ne pas prononcer son nom. le LIEVRE Pour les mĂȘme raisons que le lapin, le liĂšvre porte aussi malheur. la MOUETTE La mouette, tout comme le goĂ©land, porte l'Ăąme d'un marin mort en mer. le PERROQUET Beaucoup de pirates et corsaires portaient des perroquets sur leur Ă©paule. Le perroquet est vraiment utile ! Il a le don de la parole, de reproduire la musique et les chansons, il peut prĂ©dire les changements mĂ©tĂ©orologiques. S'il se lisse les plumes, c'est signe d'orage ; s'il parle sans cesse ou s'agite pendant la nuit, c'est signe d'un temps incertain. Tuer un perroquet porte malheur. les RATS Les rats sur un navire vĂ©hiculent des parasites et maladies, ils dĂ©vorent tout, c'est un flĂ©au. En revanche, un bateau privĂ© de rat est dans une mauvaise passe, car les rats l'auront quittĂ© prĂ©ssentant quelque malheur ; un don que seuls ont les rats. Les BATEAUX la COQUE Lors de la construction d'un bateau, dĂšs que la coque est terminĂ©e, il est d'usage en Bretagne de l'asperger d'eau de mer en abondance pour l'habituer au futur milieu qui sera le sien. Ces gestes sont accompagnĂ©s de priĂšres et de voeux. la CORDE Sur un bateau, le mot corde » ou ficelle » est totalement prohibĂ©. Les marins peuvent en revanche utiliser des mots similaires tels que bout », manoeuvre », filin », cordage » qui est un dĂ©rivĂ© de corde, mais autorisĂ©. Cette interdiction du mot corde » viendrait du temps ou les mutins Ă©taient pendus hauts et courts. la FICELLE Comme la corde », la ficelle par extension, fait partie du vocabulaire interdit Ă bord d'un bateau. la FIGURE DE PROUE Les figures de proue de bois sculptĂ© et peints qui ornent l'avant des grands vaisseaux sont une puissante protection symbolique. Il s'agissait rarement de divinitĂ©s masculines telles que Triton ou PosĂ©idon, ou encore des animaux, mais souvent des femmes ou des sirĂšnes. Ces formes fĂ©minines Ă©taient un hommage aux dieux de la mer. Peut ĂȘtre aussi qu'Ă©tant femmes et portant malheur, elles Ă©taient utilisĂ©es en proue pour effrayer les mauvais esprits de la mer. LE HOLLANDAIS VOLANT Le Hollandais Volant est le plus cĂ©lĂšbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis... le XVIIĂš siĂšcle. Il est condamnĂ© Ă errer en mer Ă©ternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-EspĂ©rance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le capitaine, homme bornĂ© et intransigeant, refusait de faire relĂąche dans un port pour que son Ă©quipage puissent se reposer et refaire des vivres. Il fallait Ă tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-EspĂ©rance par tempĂȘte, son Ă©quipage lui a demandĂ© de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons obscĂšnes Ă la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saoĂ»ler encore et encore. La tempĂȘte Ă©tait encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et l'Ă©quipage terrorisĂ© dĂ©cida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levĂ© face au vent mugissant, les terribles paroles Je franchirai ce cap, dussĂ©-je naviguer jusqu'Ă la fin des temps !» La lĂ©gende raconte qu'un fantĂŽme apparut alors. Le capitaine voulut l'abattre, mais le fantĂŽme prononça sa malĂ©diction, ce Ă quoi le capitaine rĂ©pondit Amen !». Depuis, perpĂ©tuellement pris par un vent de tempĂȘte, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant. LĂ©gende ou pas ? Des rapports font Ă©tat d'un navire qui apparaĂźt mystĂ©rieusement dans les tempĂȘtes. En 1835, un capitaine britannique fit Ă©tat d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystĂ©rieusement. Le 11 juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le tĂ©moin d'une de ces apparitions le long des cĂŽtes australiennes. Alors qu'il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeĂątre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit... Le lendemain, un des marins de quart cette nuit lĂ , tombait d'un mĂąt et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l'amiral qui commandait cette flotte. Certains pensĂšrent Ă une malĂ©diction provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La Bacchante relate les faits Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, Ă environ trois cents mĂštres, le cap vers nous. Une Ă©trange lumiĂšre rouge Ă©clairait le mĂąt, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un Ă©lĂšve officier fut envoyĂ© dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d'un navire rĂ©el. Seize personnes ont Ă©tĂ© tĂ©moins de l'apparition. La nuit Ă©tait claire et la mer calme. Le Tourmaline et le ClĂ©opĂątre qui naviguaient par tribord avant nous demandĂšrent par signaux si nous avions vu l'Ă©trange lumiĂšre rouge ». En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique du Sud virent un navire Ă voile dont la description ressemble fortement Ă celle d'un brick. Ce dernier apparaĂźt filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaĂźt aussi mystĂ©rieusement. Durant la bataille de l'Atlantique, un Ă©quipage de U-Boot l'aurait entre-aperçu... La BOISSON le CHAMPAGNE Il y a fort longtemps, tout bateau devant affronter l'ocĂ©an Ă©tait consacrĂ© Ă un sacrifice du sang d'une victime Ă©talĂ©e sur la proue afin de s'attirer les bonnes grĂąces des divinitĂ©s. Plus tard, on passa plutĂŽt Ă la libation* de vin, ce qui Ă©tait moins cruel. La tradition Ă©tait de baptiser un bateau avant son dĂ©part en mer sinon il devrait essuyer des tempĂȘtes, se confronter Ă des monstres marins, avaries, etc. Et enfin, jusqu'Ă aujourd'hui, on utilise le champagne. La mĂ©thode utilisĂ©e est de lancer vigoureusement une bouteille de champagne contre la coque. Si la bouteille ne casse pas du premier coup, c'est un trĂšs mauvais prĂ©sage pour le bateau. Depuis quelques temps donc, la bouteille est lĂ©gĂšrement sciĂ©e de maniĂšre Ă ce qu'elle casse plus facilement. Plus le bruit de l'explosion de la bouteille est violent, meilleur c'est ! Les dĂ©mons s'Ă©loignent Ă coup sĂ»r. *libation rituel religieux consistant en la prĂ©sentation d'une boisson en offrande Ă un dieu. Les ĂLĂMENTS l'ARC-EN-CIEL Le marin considĂšre l'arc-en-ciel comme un chemin entre le monde des vivants et le monde des morts. Il peut crĂ©er des tempĂȘtes en aspirant l'eau de la mer par ses deux bouts. L'arc-en-ciel ne doit jamais ĂȘtre montrĂ© du doigt sinon le bateau serait victime de tempĂȘtes. Les HOMMES l'AVOCAT L'avocat n'est pas le bienvenu sur un navire, il peut mener les embrouilles dans l'Ă©quipage. Sa longue toge noire pouvait aussi faire penser au curĂ© ou Ă la femme. l'IDIOT Le pĂȘcheur qui croise un boiteux ou un bigleux prĂ©fĂšrera Ă©viter de prendre la mer. En revanche, s'il croise un idiot, la pĂȘche risque d'ĂȘtre trĂšs fructueuse. la FEMME La prĂ©sence d'une femme Ă bord porte malheur. Pourquoi ? Les marins vivaient pendant de longs mois dans une intense frustration physique et sentimentale. Une femme circulant au milieu de l'Ă©quipage ne pouvait qu'alimenter passions, jalousies, querelles, mais aussi les tentatives de viol. Sachant les marins trĂšs supersticieux, il a fallu simplement laisser se rĂ©pandre une rĂ©putation de porte-malheur concernant la femme pour Ă©viter ces dĂ©sagrĂ©ments. la MARRAINE La marraine est la femme qui prĂ©side au lancement d'un navire. Le choix de la marraine est soigneusement fait. Elle doit ĂȘtre vigoureuse pour ĂȘtre capable de casser la bouteille d'un seul coup, elle ne doit pas ĂȘtre enceinte ni mariĂ©e sinon le bateau pourrait sombrer. le MORT Si quelqu'un meurt sur un bateau, c'est un trĂšs mauvais prĂ©sage. Le dĂ©funt pourrait trĂšs bien considĂ©rer le bateau comme son cercueil et le faire couler. La raison la plus logique est le risque d'Ă©pidĂ©mie lors de la dĂ©composition du cadavre. Quand par exception, on ramĂšne un corps Ă la terre ferme, il est d'usage de le faire dĂ©barquer en premier. Une fois l'enterrement terminĂ©, la mer pourrait se mettre en colĂšre qu'on lui ait volĂ© sa proie, donc, afin de l'apaiser, on lui envois une couronne de fleurs au nom du dĂ©funt. le MOUSSE En cas de calme plat, si on fouettait le mousse, le vent revenait. le PRETRE Le prĂȘtre est vĂȘtu de noir couleur nĂ©faste et porte une soutane qui est presque une robe que porte une femme signifiant qu'il est indĂ©sirable et interdit sur un bateau. Les marins Ă©vitent de prononcer le mot prĂȘtre et par extension, les mots moine, chapelle, Ă©glise, curĂ©, presbytĂšre, etc. Ces mots sont remplacĂ©s par le mot cabestan». Les MATERIAUX le CHARBON Le charbon est un matĂ©riau trĂšs bĂ©nĂ©fique et protecteur. Quand vous en trouver un morceau au bord de la mer, il faut le donner Ă un marin qui le mettra dans sa poche et qui lui Ă©vitera la noyade. Si la femme d'un marin, en attisant le feu, retourne un morceau de charbon, elle retourne Ă©galement le bateau sur lequel vogue son mari, le conduisant ainsi Ă la mort. l'EMERAUDE L'Ă©meraude est une pierre prĂ©cieuse trĂšs bĂ©nĂ©fique, c'est la pierre de l'espĂ©rance, de la jeunesse et de la vitalitĂ©. Cette pierre Ă©tait utile aux marins, bien que rare, mais elle Ă©cartait les tempĂȘtes et dangers. l'OR La boucle d'oreille du marin doit ĂȘtre en or, ce qui a des vertus protrectrices que les autres matĂ©riaux n'ont pas. L'or guĂ©rit la vue et prĂ©vient des maladies des yeux. le RUBIS Le rubis met le marin Ă l'abri de la noyade. LES OBJETS le BOL Les anglais qui ont leur bol de petit dĂ©jeĂ»ner retournĂ© y voient le prĂ©sage de leur quille de bateau en l'air. Certains tire-au-flanc ont retournĂ©s leur bol discrĂštement pour prĂ©tendre qu'il allaient porter malheur au navire afin de s'Ă©pargner un long voyage. les BOTTES Si un marin demande Ă ce qu'on lui ramĂšne ses bottes et que la personne qui les lui apporte les transporte sur l'Ă©paule, le marin ne partira pas en mer. le BOUCHON Pour faire une bonne pĂȘche, le marin fait une entaille sur un bouchon de son filet et y glisse une piĂšce de monnaie. les BOUCLES D'OREILLES Les marins portent des boucles d'oreilles depuis fort longtemps. Celles-ci sont sujettes Ă de nombreux symboles Depuis l'antiquitĂ©, porter un anneau d'or Ă l'oreille prĂ©serve de la noyade et des naufrages. Le marin doit obligatoirement se percer l'oreille et ne pas utiliser des boucles Ă pinces. Le trou dans le lobe procure une bonne vue et Ă©loigne les maux ophtalmiques. Le marin aura une assez bonne vue pour repĂ©rer de loin des Ă©cueils, navires ennemis, etc. L'anneau d'or Ă l'oreille est aussi un trĂ©sor pour le marin, principalement destinĂ© au curĂ© pour payer ses obsĂšques si le marin venait Ă mourir loin de son pays. La boucle d'oreille Ă©tait le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Enfin, la boucle d'oreille Ă©tait souvent portĂ©e par le marin seulement lorsqu'il avait rĂ©ussi Ă franchir le Cap Horn, ce qui correspondait Ă un vrai trophĂ©e pour lui. la BOUGIE Selon des croyances anglaises, si une bougie a une flamme bleutĂ©e, c'est le prĂ©sage de mort en mer. On fera en sorte qu'une bougie ne brĂ»le pas jusqu'au bout pour ainsi prĂ©server la vie d'un marin. la BOUSSOLE Les boussoles s'affolent lorsque les femmes ont leurs rĂšgles ; c'est surement l'un des Ă©lĂ©ments qui fait que la femme est indĂ©sirable sur un bateau. les JEUX DE CARTES Les jeux de cartes sont interdits Ă bord des navires car ils crĂ©ent des bagares, mais aussi intempĂ©ries et malchance. Christophe Colomb a dĂ» jeter Ă la mer son jeu de cartes durant sa quĂȘte sur la Route des Indes car la mer Ă©tait dĂ©montĂ©e et les vents en rafales. Les Ă©lĂ©ments se sont calmĂ©s Ă la suite de son geste. les CHAUSSURES En Angleterre, jeter des vieilles chaussures vers un bateau quittant le port est bon prĂ©sage. En France, cela empĂȘche le bateau de revenir... la CIGARETTE Quand on allume une cigarette Ă la flamme d'une bougie, on provoque au mĂȘme instant la mort en mer d'un marin inconnu, par noyade ou par accident. Cette croyance serait liĂ©e au fait que l'ancĂȘtre de la SociĂ©tĂ© Nationale de Sauvetage en Mer SNSM qui Ă©tait la SociĂ©tĂ© des Hospitaliers Sauveteurs Bretons créée en 1873 vendait des allumettes, ainsi allumer une cigarette Ă la bougie revenait Ă priver de dons la SHSB. le COUTEAU Tout objet en fer est le bienvenu Ă bord, et le couteau possĂšde une charge de porte-bonheur. Les anglais plantaient un couteau dans le grand mĂąt. l'ECHELLE Les anglais pensent que passer sous une Ă©chelle est signe d'une prochaine pendaison. le FER A CHEVAL Le fer Ă cheval porte-bonheur, surtout s'il est trouvĂ© par un quelconque hasard. Les marins Ă©cossais fixaient sur le grant mĂąt un fer Ă cheval pour apaiser les tempĂȘtes et Ă©viter la guigne. le POMPON Le bĂ©ret des marins de la Marine Nationale porte un pompon rouge que tout le monde peut toucher avec l'index gauche, pour acquĂ©rir 24 heures de chance, Ă condition que le marin se s'en aperçoive pas. Si le marin se rend compte qu'une fille a rĂ©ussi Ă toucher son pompon, il lui rĂ©clame un baiser en gage. Si dans une mĂȘme journĂ©e, on arrive Ă toucher 3 pompons, cela Ă©quivaut Ă 3 semaines de chance. le SEAU Le seau est trĂšs utile Ă bord, et si on le perds, c'est signe de mauvais prĂ©sage. Les marins anglais ne s'assieds pas sur un seau renversĂ©, ça porte malheur. Les VEGETAUX / PLANTES / FLEURS l'ALGUE L'algue a des vertues de guĂ©rison telles que les brĂ»lures, fiĂšvres, morsures, etc. L'algue Varech ou GoĂ©mon rend intelligent et protĂšge de la foudre, voila pourquoi les marins en ornaient les parois de leur bĂątiment. l'AIL Depuis l'antiquitĂ©, l'ail est utilisĂ© pour Ă©loigner la malchance. Il Ă©loigne les tempĂȘtes et les monstres aquatiques. Il donne du courage, de la force et se dĂ©barrasse des vermines. les FLEURS COUPEES Les fleurs sont utilisĂ©es Ă l'Ă©laboration des couronnes funĂ©raires et sont jetĂ©es Ă la mer lors du dĂ©cĂšs d'un marin. Il est souvent dĂ©conseillĂ© d'en amener sur un bateau au risque de provoquer » la disparition du marin lors de son prochain voyage. DIVERS l'ĂME Les marins sont convaincus que le bateau est dotĂ© d'une Ăąme. Les anglais ont pour habitude dans leur propre langue de ne pas donner de masculin ni fĂ©minin pour des objets inanimĂ©s, or, pour les bateaux, ils disent he » ou she », comme d'une personne humaine. l'APPEL DU MARIN N'appelez jamais un marin au moment de son dĂ©part, ne jamais l'interrompre sinon un grand malgeur s'abbatra sur lui en mer. Courrez plutĂŽt Ă sa rencontre pour lui parler ou lui donner un objet face Ă face. l'ARGENT Tout bateau d'Ă©poque a sous son grand-mĂąt une piĂšce d'or, ce qui a pour but d'Ă©loigner la malchance et les encombres. Il Ă©tait courant de jeter une piĂšce d'argent avant tout grand voyage afin de s'attirer les grĂąces de l'ocĂ©an. Cette pratique Ă©tait aussi utilisĂ©e en cas de calme plat, ce qui permettait de faire revenir le vent. SOUHAITER BONNE CHANCE Il ne faut jamais souhaiter bonne chance Ă un marin en train de s'embarquer, cela attirerait la dĂ©veine durant toute la traversĂ©e. CHANDELEUR Il est de mauvais prĂ©sage de commencer un voyage le 2 fĂ©vrier, jour de la Chandeleur. CHANTS Les marins du Cap-Hornier chantaient Ă pleine voix au labeur, craignant d'entendre un chant autant redoutĂ© que dĂ©licieux celui des sirĂšnes qui cherchaient Ă les attirer dans les entrailles de l'ocĂ©an. les CHEVEUX Le marin ne doit pas se couper les cheveux Ă bord d'un navire car cela ferait lever des tempĂȘtes. En revanche, le marin qui se coupe les cheveux pendant une intempĂ©rie pourrait avoir une trĂšs bonne surprise en revenant Ă son foyer. CRACHER Cracher, c'est exercer une protection magique contre le mauvais sort. Les pĂȘcheurs crachaient sur leurs filets pour assurer une bonne pĂȘche. le mois de DECEMBRE Il n'est pas recommandĂ© de prendre la mer le 28 dĂ©cembre, fĂȘte des Saints-Innocents. Le 31 dĂ©cembre, jour de la Saint-Sylvestre, n'est pas propice non plus, les cloches sonnent aux Ă©glises des villes englouties et les noyĂ©s processionnent Ă la surface de la mer. le DOIGT Montrer du doigt un bateau qui quitte le port, c'est le condamner Ă un naufrage certain. JURON On ne jure pas Ă bord d'un navire, cela porte malheur aux pĂȘcheurs, le poisson fuit. MARDI et VENDREDI Le Mardi et le Vendredi sont des jours dĂ©testĂ©s par les pĂȘcheurs. Les risques d'intempĂ©ries et de naufrages sont grands. De nombreux capitaines prĂ©fĂšrent retarder un dĂ©part et partir le dimanche. la NOYADE Il y a fort longtemps, il ne fallait pas secourir les personnes en danger de noyade ou sortir un noyĂ© de l'eau pour l'enterrer. En effet, les esprits de la mer rĂ©clamaient leur dĂ». PINCER UN MARIN La vie d'un marin Ă©tait tellement alĂ©atoire, que durant des siĂšcles, mĂȘme ceux qui revenaient au port sains et saufs Ă©taient soupçonnĂ©s de n'ĂȘtre plus du monde des vivants. Pour s'asurer donc que le marin Ă©tait rĂ©el et non pas un fantĂŽme, il fallait le pincer. De nos jours, on touche leur pompon rouge, et chez les anglais, on touche leur col. SIFFLER Siffler est totalement interdit Ă bord d'un bateau car cela fait lever des vents incontrĂŽlables et attire le diable. En revanche, le marin peut siffler Ă terre. La seule personne qui Ă©tait tolĂ©rĂ©e de siffler Ă bord d'un bateau Ă©tait le cuistot, car tant qu'il sifflait, il ne pouvait pas manger les provisions du bord. les SIRENES La sirĂšne hante les ocĂ©ans depuis la nuit des temps. Elle est d'une beautĂ© extraordinaire, malgrĂ© le bas de son corps qui est en forme de queue. Elle chante magnifiquement bien, elle a une voix en or prenante... et c'est lĂ que l'homme est trĂšs sensible. Tellement sensible Ă ce merveilleux chant qu'il plonge pour la rejoindre et se noie. Ulysse qui navigua depuis de longues annĂ©es en MĂ©diterrannĂ©e fit boucher les oreilles de ses marins par de la cire quand son bateau traversa une zone de sirĂšnes. Ulysse s'est fait auparavant attacher au grand mĂąt. Il est le seul Ă avoir entendu les chants irrĂ©sistibles des sirĂšnes et en soit sorti vivant. les TATOUAGES Le tatouage est une protection puissante que portaient Ă l'origine les mauvais garçons ou les marins. Les marins se bardaient de tatouages, surtout sur les parties faibles telles que le coeur, et sur le bras, signe de puissance. En angleterre les marins se faisaient tatouer un crucifix sur le dos afin de dĂ©courager le contremaĂźtre de les frapper trop forts lors de chĂątiments corporels. La plupart des citations sont tirĂ©es du livre Le Petit Dictionnaire des Superstitions de Marins » de Batrice Bottet, aux Ă©ditions MosĂ©e.
Onprend les bateaux, on les met au bord de l'eau. Puis on les pousse dans l' eau. On met le gouvernail et la dĂ©rive. On rame et on navigue. Nous pique-niquons Ă midi. On repart sur le bateau. Et on fait la mĂȘme chose que le matin . Et on repart en bus. J'ai pas trop aimĂ©. Et moi j'en n'ai jamais fait, je vais dĂ©couvrir cette activitĂ© leConcernant le bateau c'est celui que j'ai fait ACCASTILLAGE Ensemble du matĂ©riel servant Ă manĆuvrer un voilier poulies, winches, cordagesâŠ. APPENDICES Parties immergĂ©es servant Ă contrĂŽler le bateau safrans ou Ă lâempĂȘcher de dĂ©raper quille, dĂ©rives. BALCON voir chandelier BALLAST Grands rĂ©servoirs installĂ©s Ă fond de cale d'un navire, et pouvant se remplir d'eau pour lester le bateau. Les 60 pieds qui courent le VendĂ©e globe, sont Ă©quipĂ©es de ballasts Ă l'arriĂšre et sur les cotĂ©s. Les ballasts sont extrĂȘmement efficaces aux petits angles de gĂźte. Ils servent Ă alourdir le bateau et/ou modifier son assiette longitudinale. BARRE Manche barre franche ou roue barre Ă roue servant Ă piloter le voilier. BĂME tube perpendiculaire au mĂąt qui tient le bord infĂ©rieur de la grand voile BOUCHAIN Partie de la coque qui rĂ©unit les hauts et les fonds. Un bouchain peut-ĂȘtre arrondi ou vif. Un bouchain est dit vif lorsque la rĂ©union des hauts et des fonds se fait par un seul angle BULBE Torpille en plomb en bas de la quille. CADĂNE Ferrure boulonnĂ©e sur le bordĂ© ou sur le pont Ă laquelle on fixe les haubans, par l'intermĂ©diaire d'un ridoir. CARENE Partie immergĂ©e de la coque. CHANDELIER Support vertical placĂ© sur le poutour du pont de travail et recevant les filiĂšres. Lorsque la filiĂšre sâarrĂȘte sur un chandelier celui-ci est gĂ©nĂ©ralement renforcĂ© et appelĂ© balcon. Ce sont des Ă©lĂ©ments de sĂ©curitĂ© pour la prĂ©vention de la chute des hommes Ă la mer. DĂRIVE piĂšce de composite, que l'on immerge Ă volontĂ© pour combattre la dĂ©rive! La dĂ©rive est gĂ©nĂ©ralement situĂ©e dans un puits. Sur les open 60â, on trouve deux dĂ©rives latĂ©rales. Plus on remonte au vent, plus la surface immergĂ©e doit ĂȘtre importante. DRISSE Cordage servant Ă hisser les voiles. ECOUTE cordage servant Ă rĂ©gler une voile ĂTAI CĂąble ou cordage sur nos bateaux allant de l'Ă©trave Ă la tĂȘte de mĂąt ou au niveau d'un capelage et sur lequel on envoie les focs. L'Ă©tai est une manĆuvre dormante qui maintient le mĂąt sur l'avant. ETRAVE Partie avant du voilier. FILIĂRE CĂąble tendu horizontalement sur les chandeliers afin d'assurer la sĂ©curitĂ© de l'Ă©quipage. GENNAKER Voile de vent portant triangulaire utilisĂ©e entre 90° et 120° du vent rĂ©el. GĂNOIS Foc de grande taille utilisĂ© par vent faible et moyen GREEMENT matĂ©riel servant a installer les voiles, soit fixe pour le grĂ©ement dormant mĂąt, hauban, Ă©tais⊠soit mobile pour le grĂ©ement courant Ă©coutes, drisses⊠HALE-BAS HALEBAS Palan ou vĂ©rin frappĂ© au pied de mĂąt et fixĂ© sur la bĂŽme. Le hale bas permet de contrĂŽler la chute de la voile. JAUGE RĂšgles dĂ©finissant les caractĂ©ristiques du voilier Ă respecter par lâarchitecte longueur, tirant dâeau, matĂ©riel de sĂ©curitĂ©âŠ. LATCHING attacher une piĂšce Ă lâaide dâun cordage aussi appelĂ© bout LATTES Tiges de carbone enfilĂ©es dans la grand voile pour tenir le tissu. PRISES DE RIS SystĂšme permettant de rĂ©duire la surface de la grand-voile dans la brise. QUILLE Sur les voiliers modernes on parle de "voile de quille", et prolongĂ© par un bulbe. Cet appendice est destinĂ© Ă s'opposer Ă la dĂ©rive sous le vent, et amĂ©liore les performances au prĂšs. La quille participe Ă©galement Ă la stabilitĂ© du voilier. La quille Ă©tant pendulaire, ceux-ci peuvent sâorienter latĂ©ralement jusquâĂ environ 40° ROOF ou ROUF Construction proĂ©minente sur le pont d'un bateau, destinĂ©e Ă donner de la hauteur sous barrot ou de la protection et de la visibilitĂ©. SAFRAN Partie immergĂ©e du gouvernail. SOLENT Voile dâavant, foc Ă petite bordure. SOUS-BARBE cĂąble fixĂ© sous lâextrĂ©mitĂ© du bout-dehors et qui contre-balance la tension des Ă©tais du mĂąt. Et puis je me suis rendue compte que WIKIPEDIA en avait un plus complet, ou du moins qui complĂšte le mien ->pour pas que vous mettiez trop de temps Ă chercher j'ai enlevĂ© les mots que je pense inutile ou simplifiĂ© certains termes, pour le complet cliquez sur le lien ci-dessus Ă contre placement d'une voile ou de la barre dans le sens opposĂ©. abattre Ă©loigner l'axe du bateau du lit du vent. aulofĂ©e mouvement d'un bateau qui lofe. affaler action de descendre une voile. allure angle d'un bateau par rapport au vent. amure cĂŽtĂ© du bateau par lequel il reçoit le vent "bĂąbord amures", lorsque le vent vient de bĂąbord ; "tribord amures", lorsque le vent vient de tribord. ardent se dit d'un bateau qui a une tendance naturelle Ă remonter au vent. bĂąbord dĂ©signe le cĂŽtĂ© gauche du bateau dans le sens de sa marche. balancine fait partie des manĆuvres courantes, cordage partant du haut d'un mĂąt et servant Ă soutenir le tangon barre partie du gouvernail actionnĂ©e par le pilote du bateau, manche droit reliĂ© au safran bĂŽme support horizontal de la grand'voile articulĂ©e sur le mĂąt. border dĂ©signe l'action de tendre une Ă©coute, par exemple. bout dĂ©signe tout type de cordage sur un navire. choquer dĂ©signe l'action de relĂącher ou dĂ©tendre une Ă©coute, par exemple corde terme proscrit du vocabulaire maritime, Ă une seule exception prĂšs la corde de la cloche. dĂ©rive partie immergĂ©e dĂ©passant de la coque en profondeur, pouvant ĂȘtre relevĂ©e, et destinĂ©e Ă s'opposer aux forces transversales aux allures de prĂšs. dessaler employĂ© pour les dĂ©riveurs, rĂ©sultat d'une gĂźte trop importante qui dĂ©passe le point de stabilitĂ© de la coque provoquant le chavirage du bateau. drisse Ă©lĂ©ment du grĂ©ement courant, servant Ă hisser ou affaler une voile. Ă©coute bout cordage servant Ă rĂ©gler l'angle d'une voile par rapport au vent. empanner virer de bord en passant par le vent arriĂšre. enfourner envahissement du pont avant par un paquet de mer dĂ» Ă un trop grand enfoncement de la proue dans la houle. Ă©tai Ă©lĂ©ment du grĂ©ement d'un voiler, soutenant le mĂąt sur l'avant, fait partie des manĆuvres dormantes. Ă©tarquer action de tendre au maximum un bout. foc voile situĂ©e Ă l'avant du bateau, utilisĂ©e par grand vent. gĂ©nois voile situĂ©e Ă l'emplacement du grand foc. Cette voile est hissĂ©e par vent calme. gĂźte inclinaison sur le cĂŽtĂ© du bateau sous l'effet du vent latĂ©ral dans les voiles ou d'un mauvais Ă©quilibrage des masses embarquĂ©es. grand foc voile situĂ©e Ă l'avant du bateau, de surface plus importante que le foc. grand-voile voile principale du navire, maintenue entre la bĂŽme et le mĂąt. hale-bas fait partie des manĆuvres courantes, le plus souvent un palan, tirant la bĂŽme vers le bas et fixĂ©e au pied du mĂąt. hauban Ă©lĂ©ment du grĂ©ement dormant d'un voilier, soutenant un mĂąt latĂ©ralement et vers l'arriĂšre. hisser action de monter une voile, une charge. l'expression hisser le foc vient de l'arabe "Ă©zz al fog" qui veut dire tirer vers le haut. Il faut rappeler que les voiles des bateaux mauresques Ă©taient triangulaires, d'oĂč la confusion des europĂ©ens qui entendant donner les ordres d'appareillage ont cru que "al fog" dĂ©signait la voile triangulaire .De l'arabe "Ă©zz"tirer, "dĂ©zz"pousser, retranscription phonĂ©tique des termes arabes. lofer rapprocher l'axe du bateau du lit du vent. louvoyer action de virer successivement de bord du prĂšs au prĂšs dans le but de remonter au vent. mou se dit d'un bateau qui a une tendance naturelle Ă s'Ă©loigner du vent. pataras Ă©lĂ©ment du grĂ©ement dormant d'un voilier, soutenant le mĂąt sur l'arriĂšre. prĂšs allure permettant le gain au vent. prĂšs serrĂ© allure Ă laquelle le bateau se trouve le plus possible face au vent le plus proche du vent. puits de dĂ©rive sur un dĂ©riveur, fourreau au centre du bateau permettant de faire coulisser la dĂ©rive de bas en haut. quille partie fixe et immergĂ©e de la coque sous le bateau faisant office de dĂ©rive fixe et de contrepoids Ă la gĂźte. rappel action pour l'Ă©quipage de se positionner du cĂŽtĂ© inverse de la gĂźte pour rĂ©tablir l'assiette du bateau. rocambeau piĂšce mobile coulissant sur le bout'hors sur laquelle on amure le foc vieux grĂ©ements roulis mouvement oscillatoire transversal du bateau. safran partie immergĂ©e et pivotante du gouvernail orientant le bateau. spi diminutif de spinnaker, grande voile lancĂ©e tout Ă l'avant du bateau pour augmenter la surface de voilure sous une allure portante tangage mouvement oscillatoire d'enfoncement de la proue dĂ» Ă la houle en mer. tangon espar utilisĂ© du cĂŽtĂ© au vent pour tenir Ă©cartĂ© le spi. Il se fixe d'un cĂŽtĂ© au mĂąt et de l'autre au spi. tribord le cĂŽtĂ© droit, dans le sens de sa marche. virer de bord tourner le bateau de façon Ă ce que le vent vienne sur l'autre bord. Le devant du bateau passe face au vent. winch petit treuil manuel destinĂ© Ă faciliter la tension des Ă©coutes ou des drisses Toujours glanĂ©e sur le net voici quelques images explicatives Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin je peux vous conseiller tout l'article Wikipedia regarder aussi les liens en bas de page. Le hors serie de 'Voiles et voiliers' est Ă©galement trĂšs bien fait.
ClĂ©rambault la thĂ©orie folle des voiles. sait dâavoir volĂ© une partie non publiĂ©e de sa recherche. Cet acte de voler peut avoir une signification Ă la fois intellecÂŹ tuelle et libidinale et la rupture entre ClĂ©rambault et Lacan marque, dâun double point de vue mĂ©tonymique et historique, la vĂ©ritable rupture entre les mĂ©thodologies de recherche de la psychanalyse et de la
âPars avec moiâ est le 7Ăšme morceau de la réédition de Feu. Dans ce featuring avec deux membres de 1995, Sneazzy et Areno Jazz, les rappeurs parlent d'une relation qu'ils ont chacun entretenu avec une fille. Ces trois relations sont trĂšs diffĂ©rentes alors que Nekfeu vit une relation passionnelle avec cette fille, Areno Ă©touffe Ă cause d'une fille trop jalouse. Sneazzy est lui tombĂ© amoureux d'une femme qu'il considĂ©rait au dĂ©part comme un plan cul. Dans chaque cas de figure, la passion est au cĆur de la relation mais elle se propage insidieusement dans le couple comme un poison jusqu'Ă ce qu'elle s'Ă©teigne et laisse des traces.. 266 121 33 146 22 449 45 163