Pourimplanter une Prothèse de Hanche, je pratique la technique Judet qui est une voie antérieure mini-invasive.Les résultats en sont excellents notamment en
Tout le monde, ou presque, en a entendu parler dans la presse écrite, à la radio, à la télévision dans les émissions sur la santé du fameux Dr Cymes, et bien entendu sur Internet… Zoom sur la prothèse totale de hanche par voie mini-invasive. Par le Dr Serge Benoit, chirurgien orthopédiste. Tout acte chirurgical est malheureusement agressif, en particulier pour mettre en place une prothèse articulaire. Cela nécessite l’ouverture de l’articulation, la résection de l’os abîmé, fracturé ou usé et donc de passer à travers la peau, les tissus sous-jacents et d’écarter voire sectionner muscles et tendons avant de pouvoir implanter la prothèse qui remplacera l’articulation, c’est ce que l’on appelle la voie d’abord ». À la fin de l’intervention, le chirurgien s’efforcera de réparer, replacer et suturer tous ces dégâts » qui ont été nécessaires à l’abord chirurgical. Évidemment, moins il y aura de dégâts, plus les suites chirurgicales seront simples, les douleurs diminuées et la récupération fonctionnelle, plus rapide. Ainsi s’est développée la chirurgie mini-invasive » qui, au niveau de la hanche, est grandement facilitée par l’utilisation de la voie d’abord antérieure. Depuis de nombreuses années, les prothèses de hanche dans leur grande majorité étaient posées par des incisions postérieures de 15 à 20 cm de long, impliquant la section de muscles ou d’os avant de pouvoir mettre la prothèse. Ces techniques, si elles ont donné d’excellents résultats dans des centaines de milliers de cas, ne sont pas dénuées d’inconvénients risque de luxation dislocation des deux parties de la prothèse précoce, douleurs assez prolongées ou encore nécessité de se servir de cannes pendant plusieurs semaines. À l’inverse, la chirurgie par la technique antérieure mini-invasive ne coupe pas les muscles, permet une incision cutanée plus petite moins de 10 cm et est beaucoup moins douloureuse. Il y a moins de luxations, moins de pertes sanguines et des suites opératoires plus simples. Ainsi la reprise de la marche est immédiate, le soir même de l’intervention. Il y a alors moins de problèmes liés à l’immobilisation phlébites… et bien sûr une sortie de l’hôpital plus précoce. Une à deux journées d’hospitalisation sont en règle générale suffisantes. On peut même envisager cette chirurgie en ambulatoire, sur la journée. Le retour à une vie normale sera ainsi plus rapide, et l’absence complète de section musculaire ou tendineuse, le respect de la capsule articulaire permettent d’envisager la reprise du travail et des sports vers les deuxième ou troisième mois postopératoires. Cette technique qui existait depuis longtemps mais était peu utilisée a été remise au goût du jour grâce entre autres aux industriels qui ont fait de gros progrès sur le matériel chirurgical, mais surtout au développement de la réhabilitation améliorée après chirurgie RAAC qui prend une ampleur grandissante dans la conception et l’approche des soins du troisième millénaire.
Laradiographie standard et la biologie élimineront en priorité les complications graves (désolidarisation entre os et implant, infection). La tendinite des fléchisseurs de hanche est un incident relativement fréquent, surtout après
La tendinite du psoas est une affection qui ne touche généralement les sportifs et les personnes âgées de plus 50 ans. Toutefois, elle peut aussi se développer chez un patient sur lequel on fait une pose de prothèse de la hanche. Que faire dans ce cas ? On répond à cette question dans cet et anatomieAnatomie du rachis lombaireAnatomie de la hancheQu’entend-on par prothèse de la hanche ?Tendinite du psoas qu’est ce que c’est ?Par quels mécanismes la tendinite du psoas survient-elle après une chirurgie de prothèse de hanche ?Que faire devant une tendinite du psoas causée par une prothèse de la hanche ?RéférencesDéfinitions et anatomiePour mieux cerner le sujet, faire un petit rappel anatomique sur le rachis lombaire et la hanche est du rachis lombaireLe rachis lombaire est la 3e région qui constitue la colonne vertébrale. Il est constitué de 5 vertèbres L1 à L5. En haut, il s’articule avec le rachis dorsal au niveau du L1 et en bas avec le sacrum au niveau du vertèbre comporte 3 parties un corps vertébral de forme ovalaire ;un foramen vertébral lieu de passage de la moelle épinière et des racines nerveuses ;un arc vertèbres s’empilent et s’articulent entre eux grâce aux disques intervertébraux et aux articulations trochoïdes. Ces derniers se forment grâce aux surfaces articulaires au niveau de leurs arcs postérieurs. Leur union est renforcée et stabilisée par les ligaments intrinsèques et les ligaments part et d’autre de ces vertèbres lombaires, le psoas ou ilio-psoas prend son origine. Il s’agit d’un muscle pair et symétrique. Sur le plan vertical, ce muscle s’allonge depuis les vertèbres lombaires jusqu’au niveau du fémur. Il va cravater antérieurement la tête fémorale et se fixer au niveau du petit trochanter. Ce muscle relie la zone lombaire et le de la hancheAu niveau de son extrémité supérieure ou de la tête fémorale », le fémur os de la cuisse va s’articuler au niveau de l’acétabulum de l’os iliaque os du bassin. Cette cohésion va donner l’articulation la plus proximale du membre inférieur, appelée articulation coxo-fémorale ou articulation de la articulation est l’une des plus larges, puissantes et stables articulations du corps. Elle unit le tronc au membre mobile, l’articulation de la hanche se compose de nombreuses surfaces articulaires tête fémorale, acétabulum et bourrelet acétabulaire. L’ensemble est maintenu par une capsule articulaire et des ligaments la capsule articulaire, tapisse une membrane que l’on appelle la synoviale. Elle sécrète la synovie, un liquide qui sert de lubrification au niveau des cartilages osseux. Ce liquide permet d’éviter les frictions au cours des mouvements. Il aide aussi à maintenir l’espace articulaire entre les deux os et à assurer la nutrition des lésion au niveau de l’une de ces structures peut induire une hanche pathologique, pouvant aboutir à la mise en place de prothèse au niveau de par prothèse de la hanche ?Il s’agit d’un dispositif médical destiné à remplacer les parties défectueuses au niveau de l’articulation de la la prothèse est composée de titane associé à un couple de frottement dont la matière peut varier céramique, polyéthylène, zircone…, on parle de prothèse plus souvent, c’est la tête fémorale qui est la plus concernée. Elle est enlevée en totalité et est remplacée, soit par une tige métallique consolidée au niveau du corps fémoral puis cimentée au niveau de l’acétabulum, soit par une boule » en métal ou en céramique fixée sur le bout supérieur de la pose de la prothèse ou l’arthroplastie de la hanche est une intervention chirurgicale qui dure généralement entre 1 à 2 heures. Dans la majeure partie des cas, elle se pratique sous anesthésie générale. Toutefois, on peut aussi l’effectuer sous anesthésie locale, selon l’état et la condition du la méthode utilisée pour cette intervention est mini invasive avec une voie d’abord antérieure. Ceci est dans le but d’assurer une récupération plus rapide et de diminuer les risques. Pour en savoir plus sur ce type d’intervention, cliquez ici. Tendinite du psoas qu’est ce que c’est ?La tendinite du psoas-iliaque ou le syndrome du psoas » désigne l’inflammation du tendon du muscle ilio-psoas. Elle est la conséquence d’une irritation d’origine mécanique exercée au niveau de celle-ci, ce qui peut être engendré par la pose de cette tendinopathie ou tendinite du psoas est une affection qui se traduit par une douleur du pli de l’aine avec un syndrome clinostatique. Ces symptômes s’exacerbent surtout lors de la flexion de la hanche, lors des efforts de toux et lors de certains mouvements courants comme la montée des escaliers ou la marche… Pour en savoir plus, cliquez quels mécanismes la tendinite du psoas survient-elle après une chirurgie de prothèse de hanche ?Bien que la prothèse de la hanche vise à soulager les douleurs, à aider les patients à retrouver sa mobilité et sa qualité de vie, elle peut parfois engendrer un stress mécanique au niveau du tendon du effet, une tension s’installe entre le tendon de ce muscle et de la cupule prothétique en son bord antérieur. Cela se produit surtout quand il y a un débord de celui-ci en avant et hors de la cotyle osseuse. Cela se rencontre notamment dans le cadre d’une prothèse non ou mal cimentée au niveau de l’acétabulum et d’une antéversion à cette irritation du tendon, l’organisme va compenser par un phénomène inflammatoire. On parle alors de tendinite du ailleurs, d’autres causes peuvent être aussi à l’origine de l’inflammation, à savoir la surutilisation du psoas engendrée par la boiterie initiale post chirurgicale ;les déséquilibres et faiblesses musculaires après la mise en place de la prothèse de la hanche ils sont dus à un allongement ou raccourcissement du membre ;la raideur des muscles de la hanche principalement le fléchisseur et rotateur en post la suspicion d’une tendinite du psoas, il faut avant tout consulter un professionnel de santé. Avant de mettre en route le traitement, ce dernier va évaluer l’état du patient et effectuer un examen approfondi. Le but est de déterminer la gravité, l’étiologie exacte et d’éliminer les diagnostics général, le traitement de la tendinite du psoas suit la stratégie conventionnelle de la prise en charge des on a le traitement médicamenteux et le traitement non traitement médicamenteux repose sur les anti-inflammatoires par voie orale, l’infiltration d’anti-inflammatoires au niveau de la région concernée mésothérapie et l’infiltration de corticoïdes à utiliser à court terme si nécessaire, car fragilise les tendons. Ces médicaments ont pour but de soulager la douleur et de réduire l’inflammation traitement non médicamenteux quant à lui passe par la kinésithérapie. Il a pour but de renforcer la force et la mobilité de la hanche, tout en respectant le protocole reprise chirurgicale n’est envisagée qu’en dernier recours. Elle consiste à réviser la prothèse et à apporter le changement nécessaire. Comme inconvénient, elle va exposer le patient à des risques plus élevés de complications outre, la ténotomie du psoas peut être aussi pratiquée. Il s’agit d’une intervention chirurgicale qui consiste à sectionner un tendon. Elle est plus avantageuse, car elle permet de traiter les tendinopathies du psoas, quelle que soit l’ m’appelle Arotoky et je suis des études de médecine humaine. Rédacteur web de plus de 4 ans, je me concentre actuellement sur le thème de la santé et du bien-être. J’ai la forte conviction qu’avec mes articles de valeurs, je peux aider beaucoup de gens à se soulager leurs maux et se sentir mieux. Mon but c’est de partager mes connaissances en matière de santé au grand public à travers la rédaction web. Lesmasseurs-kinésithérapeutes de l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne, affectés au service de médecine physique et de réadaptation de l’EHM-PACA,

Prothèse de hanche antérieure et postérieure L’approche antérieure pour réaliser une prothèse totale de hanche a gagné en popularité aux États-Unis au cours des dix dernières années. C’est une technique que les patients recherchent pour plusieurs raisons. Ils estiment généralement que c’est une technique moins douloureuse, qu’elle permet une rééducation plus précoce et qu’elle comporte moins de restrictions que l’approche postérieure traditionnelle. Il y a beaucoup d’expériences anecdotiques relatées en ligne par les patients qui soutiennent cette opinion. Ce qui a été prouvé en termes d’études scientifiques, c’est que bien que la récupération initiale soit plus rapide avec l’approche antérieure, à trois mois il n’y a pas de différence entre les hanches totales bien placées faites avec l’approche antérieure par rapport à l’approche postérieure. L’expression clé ici est bien placé ». J’ai utilisé l’approche postérieure pour toutes les prothèses de hanche que j’ai pratiquées de 1983 jusqu’à la fin de 2013. À partir de ce moment-là, j’ai utilisé l’approche antérieure presque exclusivement pour les prothèses de hanche primaires et je l’ai même utilisée pour des chirurgies de révision sélectives. Ma frustration avec l’approche postérieure était d’obtenir des composants bien placés de manière constante, en particulier le composant acétabulaire. L’acétabulaire est une surface concave du bassin. La tête du fémur rencontre le bassin au niveau de l’acétabulum, formant ainsi l’articulation de la hanche. Le placement correct des composants de la hanche totale est l’un des facteurs clés pour obtenir d’excellents résultats à long terme avec une prothèse totale de la hanche. Dans mes mains, j’ai l’impression que le placement correct des composants est quelque chose qui est beaucoup plus cohérent avec l’approche antérieure. Les objectifs d’une prothèse totale de hanche faite par n’importe quelle approche sont 1. Une articulation indolore qui fonctionne bien. 2. Éliminer les complications- Certaines des principales complications de l’arthroplastie totale de la hanche sont l’infection, la luxation des composants, la thrombose veineuse profonde caillot de sang, l’embolie pulmonaire état dans lequel une ou plusieurs artères des poumons sont bloquées par un caillot de sang, le relâchement des composants, les fractures peropératoires, l’inégalité de longueur des jambes et les complications anesthésiques, y compris la mort. 3. diminuer le taux de transfusion sanguine. 4. diminuer la durée de l’hospitalisation. Alors, comment l’approche chirurgicale influence-t-elle tous ces objectifs et complications ? Y a-t-il une approche chirurgicale qui est toujours supérieure à toute autre ? La réponse n’est pas si noire et blanche, mais plutôt une nuance de gris. L’arthroplastie totale de la hanche est réalisée par l’approche postérieure environ 2/3 du temps dans ce pays. L’approche antérieure est réalisée environ 25% du temps et les autres approches représentent le reste. L’approche postérieure est celle qui est enseignée dans la plupart des programmes de formation orthopédique du pays, car elle est polyvalente et la plupart des problèmes de l’articulation de la hanche peuvent être traités par l’approche postérieure. Cela inclut les fractures du col du fémur et les arthroplasties de la hanche pour des conditions arthritiques. L’approche antérieure n’est pas nouvelle et existe depuis le début du 20e siècle. Son utilisation n’a pas été généralisée car elle est littéralement à 180 degrés de l’approche postérieure en termes de vision de l’anatomie de la hanche par le chirurgien. Franchement, c’est une approche qui peut être intimidante jusqu’à ce que le chirurgien s’y habitue et apprenne les forces et les faiblesses qu’elle présente. Alors pourquoi quelqu’un qui était très à l’aise avec l’approche postérieure passerait-il à l’approche antérieure ? En un mot, parce que j’ai l’impression que mes patients obtiennent de meilleurs résultats et ont moins de complications. Je n’ai aucune preuve scientifique de cela autre que ce que j’ai vu au quotidien avec mes propres patients. J’ai l’impression que mon taux de luxation est significativement plus faible, que mon placement des composants est là où je le veux 95% du temps, que mon taux de transfusion est plus faible, que mon incidence de thrombose veineuse profonde et d’embolie pulmonaire est plus faible, que ma durée de séjour à l’hôpital est plus faible, que mon incidence d’inégalité de longueur de jambe est presque inexistante, que l’utilisation de narcotiques est réduite, que mes pertes de sang sont réduites et surtout que mes patients sont beaucoup plus heureux. L’arthroplastie antérieure de la hanche se fait avec le patient allongé sur le dos sur une table spéciale qui permet un positionnement précis de la jambe affectée. L’utilisation d’une unité de fluoroscopie permet une imagerie en temps réel de la hanche au fur et à mesure de l’intervention. Cela permet de placer avec précision les composants qui sont de taille correcte. Elle permet également une égalisation précise de la longueur des jambes, ce dont se plaignent les patients lorsque la longueur de leurs jambes n’est pas égale. Étant donné que l’extrémité inférieure ne place pas la veine fémorale dans une position tordue pendant une période prolongée, il semble que l’incidence de la thrombose veineuse profonde soit réduite chez les patients qui utilisent l’approche antérieure. L’approche antérieure passe entre les plans musculaires au lieu de couper à travers le muscle comme dans l’approche postérieure. C’est moins douloureux et il y a moins de perte de sang. L’essentiel est que l’approche antérieure, dans mes mains, m’a donné, ainsi qu’à mes patients, un meilleur résultat à court et à long terme. C’est une approche moins invasive et moins douloureuse qui est tout à fait perceptible à court terme en ce qui concerne la douleur, la durée du séjour à l’hôpital et la capacité de marche en termes de distance parcourue et d’utilisation d’aides techniques comme un déambulateur ou une canne. Il permet un placement précis des composants, ce qui est le plus important pour l’état des patients à long terme. En ce qui me concerne, il s’agit de l’approche préférée pour les hanches primaires. Elle est également en train de devenir mon approche préférée pour la révision des prothèses de hanche. Au niveau national, l’arthroplastie totale de la hanche par voie antérieure continue de gagner en popularité auprès des patients et des chirurgiens. Je suis d’avis que l’approche antérieure continuera à gagner en popularité en fonction de ses mérites et non du fait qu’il s’agit d’une mode. Le Dr W. Cooper Beazley reçoit des patients au site TOA de Clarksville.

Lesavantages de la prothèse totale de hanche par voie antérieure par rapport aux autres voies peuvent être résumés en : Une cicatrice de petite taille. Peu de douleurs post-opératoires.
La prothèse de la hanche Qu’est ce que c’est ? Pourquoi et quand se faire opérer ? Les avancées sur cette intervention, Les activités après cette opération . Si vous êtes intéressés, lisez ce qui suit, c’est un article du Dr LUCA CAPUANO responsable du service d’orthopédie et traumatologie de l’Hôpital Bonnet de Fréjus , il nous est proposé par notre adhérent et ami Dr Fred Erick-Camus, que nous remercions chaleureusement. Vous pouvez cliquer sur une page pour mieux la lire, la page s’affiche alors dans une nouvelle fenêtre, vous devez revenir sur la fenêtre initiale pour continuer la lecture. Avec plus de 740 000 interventions par an en France, la prothèse de hanche est désormais une des opérations les plus fréquemment pratiquées en orthopédie. Chirurgie par voie antérieure mini invasive, nouveaux matériaux, rééducation améliorée après chirurgie avec un faible taux de complications, s’il est une intervention chirurgicale qui améliore considérablement la qualité de vie, c’est bien la pose d’une prothèse de hanche tant elle résout de façon spectaculaire douleur et handicap. Pourquoi se faire opérer d’une prothèse de hanche et quand? Dr CAPUANO L’indication plus fréquente est la coxarthrose usure de l’articulation dans plus de 70 % des cas, puis les fractures du col fémoral, les maladies inflammatoires type polyarthrite rhumatoïde ainsi que l’ostéonécrose de la tête du fémur. L’inefficacité des médicaments contre la douleur au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, la perte d’autonomie et la dégradation de qualité de vie du patient rendent égitime le recours à la chirurgie prothétique. Avant on opérait souvent des personnes âgées et avec moins de demandes fonctionnelles. De nos jours ce n’est pas inhabituel d’opérer des patients en pleine activité autour des 50 ans, parfois plus jeunes. Ces patients veulent reprendre le travail et une vie normale le plus vite possible, ainsi que refaire des activités de loisir. Pour répondre à ces nouvelles exigences, la chirurgie qui est en progression constante, a vu développer des techniques mini-invasives. Quelles avancées au bloc opératoire en terme de technique de pose de la prothèse de hanche? Jusqu’à récemment encore, décrit le Dr CAPUANO, il était difficile d’éviter toutes lésions tissulaires. Le chirurgien était obligé de passer par le côté ou par la face postérieure de la hanche. Ces techniques latérales et postérieures imposaient toutefois la section des tendons. Même si ces structures sont suturées en fin d’intervention, elles mettent plusieurs semaines à cicatriser, ce qui explique des cas de boiterie de longue durée et des douleurs plus importantes. La voie d’abord antérieure directe est la seule qui respecte à la fois les muscles et les nerfs. Elle a été utilisé pour la première fois pour la pose d’une prothèse de hanche en France par les frères Robert et Jean Judet au CHU Raymond Poincaré de Garches en 1947. Son évolution mini-invasive actuelle que nous utilisons au sein de l’équipe du CHI de Fréjus, a été décrite par un autre chirurgien Parisien, le Dr Laude au cours des 20 dernières années. Elle permet un respect de toutes les structures péri-articulaires pour mettre en place une prothèse de hanche. Nous faisons désormais une chirurgie strictement intra-articulaire. Aucun muscle ou tendon n’est sectionné, même la capsule articulaire est simplement ouverte puis refermée en fin d’intervention. Dans mon cas, j’ai eu l’honneur d’être formé à la chirurgie par voie antérieure par le Pr. Thierry Judet , le fils de Robert Judet au CHU Raymond Poincaré de Garches où j’ai fait mon assistanat de 2003 à 2005, puis plus tard par le Dr Laude. Depuis je suis devenu chirurgien formateur pour cette technique. A l’heure actuelle, environ 15 % des prothèses sont faites en France par voie antérieure mais je suis convaincu que ce pourcentage augmentera fortement au fil des années, compte tenu de ses avantages Quels résultats peut-on espérer suite à l’intervention en utilisant cette technique? Dr CAPUANO Cette intervention donne de très bons résultats en ce qui concerne la disparition des douleurs et la reprise de la mobilité et ce chez plus de 90% des patients opérés. Ces patients retrouvent pratiquement une qualité de vie normale. De nombreux travaux dans la littérature internationale montrent des avantages de la voie antérieure mini-invasive sur le court et le moyen terme une diminution des douleurs postopératoires, une récupération plus rapide car la rééducation peut commencer le jour même, un séjour hospitalier écourté à deux ou trois jours en moyenne, et une diminution nette du risque de luxation de la hanche les muscles étant parfaitement conservés, ils assurent une meilleure stabilité de la prothèse. La plupart des patients peuvent abandonner les cannes au bout de quelques jours et réutiliser la voiture 2-3 semaines après la chirurgie. Si le patient est en bonne santé et bien entouré une chirurgie ambulatoire est aussi envisageable. Quelles avancées en termes de matériaux? Dr CAPUANO Les matériaux employés sont aujourd’hui de plus en plus performants et parfaitement bien tolérés. Les parties en mouvement que l’on appelle le couple de friction » ont énormément évolué. Le polyéthylène utilisé pour la réalisation du cotyle la demi-sphère creuse implantée dans l’os du bassin qui s’articule autour d’une tête en céramique ou en métal est désormais plus résistant, sa durée de vie est passée de quinze à vingt-cinq ans, voire plus. Mais c’est surtout le couple céramique-céramique qui à mon avis représente l’évolution plus significative, une bonne nouvelle notamment pour les patients plus jeunes car il est inusable, décrit le Dr CAPUANO, Une fois posée, la prothèse tout céramique ne se détériore pas et n’abîme pas l’os nous n’avons donc plus à réopérer, même vingt ou trente ans plus tard, pour la changer. » Quelles activités après l’opération ? Dr CAPUANO Un patient peut progressivement reprendre sans problème toutes les activités physiques ou sports de loisirs usuels natation, vélo, gymnastique, marche, jogging sur terrain souple. .. . Mais il vaut mieux éviter la compétition et les sports de contact ou qui obligent à sauter handball, football, basket. .. Quant à la pratique du ski, elle est possible mais avec prudence, sous réserve qu’elle soit déjà parfaitement maîtrisée. Dans le Ci contraire, mieux vaut s’abstenir. .. Nous remercions aussi le Dr CAPUANO et de la direction HIC Fréjus Saint Raphaël qui nous ont donné leur accord pour la publication de l’article sur notre site Vous pouvez imprimer ce document en cliquant sur le rectangle ci dessous

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La chirurgie de la prothèse totale de Hanche par voie antérieure Publiée le mercredi 29 mai L'utilisation de le voie antérieure s'intègre parfaitement dans l'utlisation des protocoles de récupération condamner les autres voies de mise en place de la prothèse totale de hanche n'aurait aucun sens le chirurgien prend des décisions pour que vous ayez le meilleur résultat possible parmi plusieurs possibilités Docteur Gadeyne utilise les différentes voies d'abord pour la chirurgie de la voie d'abord antérieure permet d'accroître stabilité et retour rapide à l' se fait dans un espace qui réduit nettement les blessures par ce biais, qu'elle est un complèment naturel à la récupération rapide après chirurgie. C'est une technique exigeante qui nécessite de l'expérience pour la pose de la prothèse de cette technique de voie antérieure a le vent en poupe, il faut quand même noter que c'est une technique très ancienne remise au goût du jour par un matériel ancillaire adapté qui permet de la pratiquer dans des conditions de securité cicatrice dans le pli de l'aine appelée "bikini" peut être utilisée par cette voie antérieure. . 400 403 253 162 82 57 228 476

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