Quefaire maintenant. Ne pas rĂ©ussir Ă  oublier son ex signifie que tu n’as pas encore mis en place les bonnes actions pour ta guĂ©rison et rien d’autre. C’est donc une bonne nouvelle, car tu es dĂ©sormais en mesure de pouvoir changer les choses et avancer. Je te recommande vivement de relire “La SEULE chose Ă  faire Ă  partir de
Conseils de psy / Par info / Mal-ĂȘtre Comme des millions d’autres, vous entrez officiellement dans la catĂ©gorie des dĂ©pressifs. MĂȘme si le mĂ©decin a mis un grand ce n’est pas trĂšs grave» pour vous rassurer. C’est peut-ĂȘtre un monde qui s’écroule, qui s’ébranle au cela a commencĂ© ? Pour certains, un Ă©vĂ©nement ressenti comme une grande injustice les a frappĂ© un deuil, une sĂ©paration, une tromperie,... et ils se sont retrouvĂ©s seuls devant leur colĂšre ou leur tristesse, Ă  ne plus savoir quoi faire, Ă  juste avoir envie de tout laisser tomber...D’autres se sont battus depuis longtemps pour une cause juste, personnelle ou universelle, pour dĂ©couvrir tout Ă  coup qu’ils sont presque seuls Ă  se battre. Le monde autour d’eux est indiffĂ©rent Ă  leur cause. Ils ont essayĂ© de le convaincre d’ĂȘtre meilleur en vain. Et aprĂšs la colĂšre, vient ici aussi l’idĂ©e d’abandonner le encore ont l’impression que les gens qui les entourent vivent une vie heureuse et normale, mais que chaque fois qu’ils essaient de les rejoindre dans cette normalitĂ©, un peu comme si ils avaient Ă©tĂ© frappĂ©s d’une malĂ©diction Ă  la naissance ou suite Ă  un Ă©vĂ©nement parfois anodin, ils se sentent incapables, incompĂ©tents, nuls. Ici aussi, inutile de tricher. La renonciation est au bout du y a des dizaines d’autres maniĂšres de commencer» une dĂ©pression. Mais du point de vue de la thĂ©rapie systĂ©mique stratĂ©gique, toutes ont un point commun le patient dĂ©cide Ă  un moment de renoncer. C’est cette renonciation Ă  s’investir dans une solution parce que l’on a dĂ©jĂ  souvent tellement essayĂ© et que le rĂ©sultat est toujours aussi dĂ©sespĂ©rant qui fait la caractĂ©ristique relationnelle de la situation, elle est un peu celle d’une pompe qui se serait dĂ©samorcĂ©e. L’énergie de base ne permet plus d’aspirer le liquide Ă  la surface. La pompe tourne Ă  vide. Autant ne plus l’ ici que les anti-dĂ©presseurs peuvent peuvent contribuer Ă  la guĂ©rison. En soutien Ă  une intervention psychothĂ©rapeutique appropriĂ©e, ils donnent au patient un espace et un temps» pour rĂ©amorcer la pompe assĂ©chĂ©e. Ce n’est pas le mĂ©dicament qui va guĂ©rir le patient, mais il peut crĂ©er les conditions dans lesquels la thĂ©rapie devient possible. Ce travail de rĂ©amorçage de la pompe sera effectuĂ© avec le thĂ©rapeute. TrĂšs progressivement, il insufflera au patient de minimes Ă©lĂ©ments de dĂ©sir du changement, comme un goutte Ă  goutte dans la pompe assĂ©chĂ©e, jusqu’à ce que le niveau permette de relancer un tout petit peu l’aspiration d’un tout petit filet d’ progressivitĂ© est essentielle dans la thĂ©rapie de la dĂ©pression, pour ne pas ĂȘtre tentĂ© de trop vite dĂ©raper Ă  nouveau dans les problĂšmes. L’hypnose ericksonienne sera d’une grande aide pour aider le patient Ă  trouver en lui mĂȘme les ressources qu’il connaĂźt et qui lui permettront d’arrĂȘter de renoncer. Car comme Goethe l’a Ă©crit la renonciation, c’est un suicide au quotidien». Dominique Foucart, psychothĂ©rapeute chez interactes Ă  Bruxelles info Avenue Oscar de Burbure, 151 - 1950 Kraainem Articles publiĂ©s 476 Type Psychologue , Psychologue clinicienne , PsychothĂ©rapeute , Coach , Sexologue , Praticienne bien-ĂȘtre Publics Adulte , Ado , Enfant , Couple , Famille , Groupe Du mĂȘme auteur Tous les articles de cet auteur Articles sur le mĂȘme sujet Tous les articles sur le mĂȘme sujet GĂ©rer le deuil / Par Sally Das / Mal-ĂȘtre Il n'est jamais facile de gĂ©rer un deuil! Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise mĂ©thode et chaque personne rĂ©alise ce processus Ă  son rythme. Cet article a pour but de vous... 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C'Ă©tait prĂ©cisĂ©ment ce que je me demandais alors que l'altercation de Noah et d'Evan Ă©tait en train de me revenir aux oreilles. Plus cela allait, et plus je sentais l'indignation former de grandes bulles en moi, qui explosaient, pour se reformer, et... Il fallait que l'explosion passe sur quelqu'un. De prĂ©fĂ©rence, son responsable. Je m'excusais donc auprĂšs du candidat et me levais, direction la Chambre des Agneaux. A une heure pareille, il devrait ĂȘtre encore en train de dormir non ? Comme supposĂ©, je le trouvais en train de roupiller tranquillement, sa tĂȘte d'ange posĂ©e sur l'oreiller. Mais cela ne suffit pas Ă  m'attendrir, et je le secouais - pas trop violemment non plus, si son rĂ©veil Ă©tait trop mauvais, on allait par nos cris respectifs rĂ©veiller toute la maison. Quand j'eus un mouvement de sa part, je me penchais vers son oreille et prononçait RĂ©veille-toi. Salle des Harmonies. » Il aurait Ă©tĂ© Ă©tonnant qu'il ne perçoive pas la pointe d'agacement qui perçait dans ma voix. J'avais choisi cet endroit car il Ă©tait calme, qu'il s'y trouvait rarement quelqu'un et que par consĂ©quent nous pourrions y ĂȘtre tranquille. J'aurais tout aussi bien pu citer les toilettes, mais si c'Ă©tait pour alimenter une autre rumeur encore plus grosse, voilĂ  qui n'Ă©tait pas utile. Je retirais donc sa part de la couette, et quittais la piĂšce en direction de la Salle des Harmonies. M'asseyant dans un coin, je cherchais Ă  apaiser ma rĂ©volte avant qu'il n'arrive. Mais ça s'annonçait difficile. EvanMessages 5907Date d'inscription 06/01/2010Age 42Ville New York. Mon profilCagnotte 105 000 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 648 J'Ă©tais paisiblement entrain de dormir, Ă©talĂ© de tout mon long dans mon lit vide lorsque quelqu'un me secoua avec dĂ©licatesse, j'ouvrais les pour dĂ©couvrir Aurane penchĂ© au dessus de moi, instantanĂ©ment un sourire se dessina aux creux de mes lĂšvres Ă  la simple vu de son visage radieux. Puis elle me murmura quelques mots au creux de l'oreille, son ton Ă©tait Ă©trangement sec, elle ĂŽta ma couette, je me redressais donc presque aussitĂŽt alors qu'elle disparue certainement en direction de la salle des harmonies qu'elle venait tout juste de m'indiquer. Je sautais du lit intriguĂ©, puis j'enfilais un jeans avant de me traĂźner difficilement jusqu'Ă  la dite salle pour retrouver Aurane au sol, tapi dans un coin. Qu'est ce qui se passe ?. » avais-je baragouinĂ© baillant Ă  moitiĂ©, et essayant tant bien que mal Ă  me rĂ©veiller un tant soit peu, afin d'ĂȘtre au maximum alerte et d'ĂȘtre sur de bien comprendre ses propos. Vu la tĂȘte qu'elle faisait il Ă©tait presque certain qu'elle avait quelque chose en tĂȘte, sinon elle n'aura sĂ»rement pas pris la peine de me rĂ©veiller et aurait attendu patiemment que je fasse une apparition. AuraneMessages 2058Date d'inscription 16/03/2010Age 33Ville Paris Mon profilCagnotte 0 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 734 Evan ne se fit pas trop attendre. Heureusement, malheureusement, c'Ă©tait difficile de trancher. Ca calmait mon impatience mais pas mon incomprĂ©hension. NĂ©anmoins, quand il apparut, une partie de moi semblait apaisĂ©e. Je savais d'ores et dĂ©jĂ  que je ne pourrais pas lui en vouloir trop longtemps. Comme la plupart du temps, je n'Ă©tais pas bien rancuniĂšre ; mais je retenais tout, prĂȘte Ă  parer au prochain coup. On me disait que ce n'Ă©tait pas la dĂ©finition du pardon ; c'Ă©tait le maximum que je sache faire. Evan allait ici dĂ©couvrir un tout autre aspect de ma personnalitĂ© celle qui pouvait se montrer anxieuse, parfois. Celle dont je n'Ă©tais pas fiĂšre, celle que j'Ă©touffais souvent justement en vivant l'instant prĂ©sent. Mais peu importait, cela me prenait bien trop la tĂȘte pour que je le garde pour moi. J'Ă©tais assez impulsive, et les consĂ©quences m'importaient peu. J'ai entendu une drĂŽle d'histoire... » Du bout des doigts, j'avais commencĂ© Ă  tapoter mon genou repliĂ©. Je me perturbais moi-mĂȘme. J'avais dĂ©cidĂ© de lui accorder le bĂ©nĂ©fice du doute avant de lui reprocher quoique ce soit. AprĂšs tout, on ne savait jamais ce qui pouvait sortir de la bouche des personnes en qui l'on n'avait aucune confiance. T'as dit quelque chose de particulier Ă  Noah, hier ? » Visiblement, il Ă©tait mal rĂ©veillĂ©, et je me sentais presque coupable. Mais sĂ»rement pas suffisamment. EvanMessages 5907Date d'inscription 06/01/2010Age 42Ville New York. Mon profilCagnotte 105 000 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 957 Je me trouvais toujours debout au centre de la piĂšce, alors qu'elle Ă©tait toujours tapi dans son coin, je dĂ©cidais donc de l'imiter et de m'asseoir non loin d'elle en faisant en sorte de lui faire face. Elle restait un instant silencieuse et plus je la regardais plus je commençais Ă  m'inquiĂ©ter, elle ne semblait pas aussi calme qu'Ă  son habitude, je n'avais pourtant pas l'impression d'avoir faire quelque chose qui mĂ©ritait qu'elle s'y attarde. Puis elle brisa le silence, mĂȘme si sa remarque ne m'avançait pas beaucoup plus. Oui mais encore ... Tu peux ĂȘtre un peu plus explicite s'il te plais ? J'ai du mal Ă  te suivre lĂ . » L'atmosphĂšre Ă©tait oppressante, le bruit qu'elle faisait en tapotant son genou raisonnait dans la petite piĂšce et ça commençait Ă  me rendre nerveux Ă  mon tour. Puis elle dĂ©cida de cracher le morceau. Bien j'aurais dut m'en douter que notre lĂ©gĂšre altercation allait un jour oĂč l'autre remontĂ© jusqu'Ă  elle mĂȘme si je ne saisissais pas ce qui pouvait l'ennuyer. Non rien en particulier, je lui ai simplement fait savoir que je tenais beaucoup Ă  toi et Ă  Ernest que j'espĂ©rais qu'il soit sincĂšre avec vous, mais je ne vois pas trop oĂč est le problĂšme ? » En effet, je n'avais pas Ă©tĂ© trouvĂ© Noah pour lui interdire de lui parler, ni que je le surveillais non rien de tout ça d'ailleurs je n'avais pas eu l'impression que mon intervention avait posĂ© un quelque conque problĂšme Ă  mon colocataire. AuraneMessages 2058Date d'inscription 16/03/2010Age 33Ville Paris Mon profilCagnotte 0 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 1017 A l'entendre, son acte Ă©tait lĂ©gitime. Ses arguments Ă©taient bons, et j'aurais presque pu me laisser bercer par cela si les raisons de mon agacement d'un peu plus tĂŽt n'avaient pas dĂ©cidĂ© de refaire surface. Je lĂąchais un soupir et fermais les yeux, laissant ma tĂȘte aller en arriĂšre. Au bout de quelques secondes, je trouvais enfin la force de lĂącher ce que j'avais Ă  dire. Ecoute Evan. Tu fais ce que tu veux pour Ernest si ça ne le dĂ©range pas, mais je sais trĂšs bien m'occuper de moi-mĂȘme. Je te l'ai dit, je l'ai toujours fait. J'ai acceptĂ© depuis longtemps le fait que je pouvais ĂȘtre déçue par les personnes, parce que c'est toujours comme ça que ça se passe, Ă  un moment ou Ă  un autre de la relation. » Effectivement, j'avais trop de fois ressenti ça. Et mĂȘme si j'essayais toujours de m'en protĂ©ger, plaçant des barriĂšres Ă  tout va, je savais que cela ne marchait pas Ă  chaque fois, et que je retournais m'ancrer dans ce cercle vicieux dĂšs que le moindre sentiment perçait. Si tu voulais me protĂ©ger, il faudrait que tu rĂ©pĂštes la mĂȘme chose Ă  tout le monde dans la maison. Car honnĂȘtement, vu la thune qu'il y a Ă  la clĂ©, je doute que chacun soit venu avec les meilleures intentions. Ca pourrait trĂšs bien ĂȘtre celui qui a le plus l'air d'un doux agneau qui nous plante un couteau dans le dos, plutĂŽt que celui qui a le plus l'air d'un serial killer. » D'ailleurs, c'Ă©tait mĂȘme plus probable dans ce sens-lĂ . Les meilleurs comĂ©diens ne jouaient pas ceux que l'on ne voulait pas approcher, mais ceux Ă  qui l'on pouvait penser avoir confiance. Je me dĂ©tendais un peu enfin, lĂąchant mĂȘme un rire extrĂȘmement bref alors qu'une image s'imposait dans ma tĂȘte. D'ailleurs, mĂȘme avec ça, je ne suis pas certaine que tes menaces serviraient Ă  grand-chose. » EvanMessages 5907Date d'inscription 06/01/2010Age 42Ville New York. Mon profilCagnotte 105 000 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 1107 C'Ă©tait donc ça, je l'avais apparemment vexĂ©e, j'ignorais ce qui m'avait passĂ© par la tĂȘte en allant parler Ă  Noah ? Peut ĂȘtre parce que j'Ă©tais jaloux, oui c'Ă©tait sĂ»rement ça, tout simplement parce que je voyais en Noah un concurrent direct et ça m'effrayais parce que je m'apercevait que je tenais bien plus Ă  Aurane que je l'aurais cru, bien plus que je n'aurais d'ailleurs dut. Dans un autre contexte tout aurait Ă©tĂ© complĂ©tement diffĂ©rent, j'aurais sĂ»rement tournĂ© la page me concentrant sur une autre fille mais ici les sentiments, les Ă©motions, tout Ă©tait dĂ©cuplĂ© et les Ă©vĂ©nements, les relations tout Ă©tait beaucoup plus rapide. Toi Ă©coutes moi, je n'ai en aucun cas mentionnĂ© le fait que tu avais besoin de moi, j'ai bien compris ce que tu m'as dit. Mais tu te dis pas que c'est parce que tu es tombĂ© sur les mauvaises personnes ? Tu sais rien n'est Ă©crit, une relation peut aussi trĂšs bien se dĂ©rouler Ă  quoi bon continuer sinon ? » Si elle partait dĂ©faitiste Ă  quoi bon continuer Ă  vivre, oui bon peut ĂȘtre que je passais d'un' extrĂȘme Ă  l'autre mais j'avais beaucoup de mal Ă  suivre son raisonnement mĂȘme si aprĂšs avoir entendu tout ça j'Ă©tais parfaitement rĂ©veillĂ©, je pouvais donc poursuivre. Je crois que t'as pas bien compris, je ne cherche pas Ă  te protĂ©ger de Noah, ni des autres d'ailleurs, je voulais juste qu'il sache que je tiens Ă  toi, tout simplement parce que c'est le cas, je tiens Ă©normĂ©ment Ă  toi, peut ĂȘtre un peu trop d'ailleurs, mais j'y peux rien. J'ai tellement de mal Ă  trouver les bons mots sans risquer de te faire fuir, de t'effrayer ou mĂȘme pire encore de te braquer encore plus, le plus simple serait de dire que je suis simplement jaloux, c'est con mais c'est un fait, je suis jaloux ! » Ma fiertĂ© m'empĂȘchait de lui dire que je craignais Noah plus que qui conque ici dans la maison et ça n'avait strictement rien Ă  voir avec l'argent, la manipulation uniquement avec les sentiments. DĂ©trompes toi, je ne l'ai absolument pas menacĂ© non seulement parce que ce n'Ă©tait pas mon but mais en plus parce que ça n'aurait fait qu'empirer les choses. » J'Ă©tais Ă  prĂ©sent libĂ©rĂ© d'un poids mĂȘme si je doute que les choses allaient s'amĂ©liorer aprĂšs ça, peut ĂȘtre mĂȘme que rien ne serait plus pareil. AuraneMessages 2058Date d'inscription 16/03/2010Age 33Ville Paris Mon profilCagnotte 0 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 2118 Par quelques mots, il venait de tout balayer autour de moi. L'anxiĂ©tĂ© avait remplacĂ© l'anxiĂ©tĂ©, sur deux sujets diffĂ©rents. Je sentais ce sentiment d'oppression commencer Ă  naĂźtre. DĂšs qu'on parlait de sentiments, je ne demandais qu'Ă  fuir. J'avais conscience que cela pouvait s'avĂ©rer blessant, mais je souffrais tout autant. C'Ă©tait comme si mon organisme se tordait pour rejeter les paroles que je venais d'absorber, c'Ă©tait comme si mon coeur Ă©tait prĂȘt Ă  lĂącher sous le coup qu'on venait de placer, comme si j'avais Ă©tĂ© prise au piĂšge. Adam m'avait demandĂ© si j'Ă©tais de ces personnes qui acceptaient de ne rien contrĂŽler, et j'avais rĂ©pondu que oui. J'avais tort. S'il y avait une chose que je voulais garder bien en main, c'Ă©tait mon coeur. Il battait bien trop vite, il Ă©tait tellement fragile ; mon cerveau avait fait retentir l'alarme, la sirĂšne, celle qui vous prĂ©venait du danger, du coup dur, et mes membres ne semblaient plus vouloir rĂ©pondre Ă  mes appels. Je l'avais prĂ©venu, quelques jours auparavant, et il semblait vouloir forcer l'entrĂ©e. Mais merde, ça ne faisait mĂȘme pas deux semaines ! Je... » Ma voix se bloqua dans ma gorge. Je dĂ©glutis. Je ne comprends pas. Tu... Tu viens de me dire que tu lui avais demandĂ© d'ĂȘtre sincĂšre avec nous. C'est pas de la... jalousie ça, c'est de la protection ! » Le dĂ©ni. Le seul moyen pour retrouver mon calme, me persuader que tout cela n'Ă©tait qu'un rĂȘve Ă©trange. Je me rendis compte qu'une larme s'Ă©coulait et m'empressais d'en interrompre la chute. Mon dieu. J'Ă©tais folle Ă  lier, je faisais peine Ă  voir. Puis je dĂ©cidais de penser Ă  autre chose, Ă  ses autres paroles, histoire de ne pas paniquer plus encore. Ma tĂȘte roula Ă  nouveau contre le mur, et un fin sourire vint s'accrocher Ă  mes lĂšvres. Et si, je le pense. Ce n'est pas une question de mauvaise ou de bonne personne. Chacun finit par faire des choix aux dĂ©pens de ceux auxquels il tient, de la dĂ©ception qu'il causera. Parce qu'on est tous Ă  la recherche du bonheur, et que ce n'est pas en se sacrifiant qu'on l'obtient. » Par exemple, ma seule venue ici avait dĂ» en dĂ©cevoir plus d'un. Quant Ă  ce qui allait s'y passer... Je n'en parlais mĂȘme pas. Chaque mauvais pas changeait le regard de l'autre, d'abord imperceptiblement, jusqu'Ă  ce que se brise le lien. C'Ă©tait ainsi, ce n'Ă©tait pas volontaire. Mais regarde autour de toi ! Combien de personnes touchent Ă  cette relation parfaite dont tu es en train de me parler lĂ  ? Interroge chaque candidat sur les relations qu'il entretient et a entretenu, et tu parviendras au mĂȘme point rien ne dure. Ceux qui sont restĂ©s jusque-lĂ  partiront par aprĂšs. Ou le lien s'affaiblira, et ce sera du pareil au mĂȘme. Tu l'as dĂ©jĂ  vu, toi, ce dont tu me parles ? J'ai dĂ» l'entrapercevoir une ou deux fois... Une ou deux fois, pourquoi cela tomberait-il sur moi ? » EvanMessages 5907Date d'inscription 06/01/2010Age 42Ville New York. Mon profilCagnotte 105 000 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Jeu 29 Avr - 2259 Encore une fois j'avais agit par impulsivitĂ© sans me rendre compte que mes paroles allaient la blesser, et ce fut bien Ă©videmment le cas. Rien qu'en la regardant, je pouvais voir que c'Ă©tait encore pire, elle paraissait anxieuse et je me sentais d'autant plus coupable de l'avoir fait souffrir. J'aurais presque regrettĂ© de m'ĂȘtre dĂ©voilĂ© de la sorte, c'Ă©tait non seulement beaucoup trop tĂŽt mais en plus je savais Ă  quel point ça pouvait la braquer, qu'est ce que je pouvais ĂȘtre con parfois. Mon cƓur battait la chamade, de la voir dans un tel Ă©tat me rendait malade surtout que j'en Ă©tais le seul responsable. Peut ĂȘtre un peu des deux je pense, la jalousie implique forcĂ©ment de la protection ça marche toujours comme ça. » Ma voix Ă©tait douce et posĂ©, j'essayais tant bien que mal de peser mes mots, de ne pas empirer les choses. Puis je vis une larme couler sur sa joue, instantanĂ©ment je me prĂ©cipitais vers elle, me posant sur les genoux afin de me mettre Ă  sa hauteur. Je t'en supplie ne pleure pas, je ... je voulais absolument pas te blesser ... je ... tu m'avais prĂ©vu et je ... je suis dĂ©solĂ©. ». Je laissais ma main s'aventurer sur sa joue l'effleurant un instant avant de m'Ă©carter un peu ne sachant que faire d'autre, j'aurais tellement aimĂ© la serrer dans mes bras, lui dire que j'Ă©tais dĂ©solĂ© de tout oublier de faire comme si de rien n'Ă©tait, de repartir de zĂ©ro mais ce n'Ă©tait pas aussi simple. Je suis pas d'accord, je pense que dans une relation on doit faire des concessions, bien sur il y aura des dĂ©ceptions ce n'est pas toujours rose, mais c'est pas pour ça qu'il faut baisser les bras, fuir Ă  la moindre petite chose, je peux pas croire que la fuite soit la meilleure solution. » J'avais toujours dĂ©cidĂ© de pendre mes propres dĂ©cisions sans jamais tenir compte de l'avis des autres, alors les dĂ©cevoir n'Ă©taient pas ce qui me prĂ©occupait le plus par contre lorsque j'Ă©tais amoureux c'Ă©tait une toute autre histoire. C'est pas aussi facile, tu sais il faut obligatoirement passĂ© par des dĂ©ceptions pour trouver LE grand amour, mais je suis persuadĂ© que ça existe quelque part. Alors oui j'en ai dĂ©jĂ  vu plus d'une fois d'ailleurs, ça arrive et plus souvent qu'on le croit. Pourquoi ça t'arriverais Ă  toi ? Je pense que tu mĂ©rites autant que qui conque d'ĂȘtre heureuse, je sais pas tout ce que tu as vĂ©cu et ça n'appartient qu'Ă  toi mais tu m'as l'air d'ĂȘtre une fille bien, je vais pas faire l'inventaire des raisons qui me font penser ça parce que j'ai aucune envie de te gĂȘner d'avantage mais c'est pas pour autant que j'en pense pas moins crois moi. » Un lĂ©ger sourire se dessina aux creux de mes lĂšvres, je n'avais aucunes idĂ©es si j'avais pu la convaincre ou non mais j'espĂ©rais au moins avoir apaiser les choses. AuraneMessages 2058Date d'inscription 16/03/2010Age 33Ville Paris Mon profilCagnotte 0 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Ven 30 Avr - 043 La voix d'Evan s'Ă©tait faite plus douce et posĂ©e, ses propos plus modĂ©rĂ©s, et petit Ă  petit, je parvenais Ă  me calmer. Je ne rĂ©pondis pas Ă  son explication, plus vite cela serait terminĂ© et mieux je me sentirais, je le savais. Mon regard vint enfin croiser le sien alors qu'il accourait vers moi, consolateur. J'Ă©tais tout de mĂȘme touchĂ©e que mon comportement n'Ă©veille pas en lui une quelconque rĂ©action violente. Ca aurait pu. Je ne pleure pas. Ca va. » FiertĂ©, fiertĂ© quand tu nous tiens. Je passais une derniĂšre fois ma main sur mon visage, aprĂšs que la sienne m'ait effleurĂ©, vĂ©rifiant que c'Ă©tait bien le cas. Mais oui, tout Ă©tait sec. Ce bref contact m'avait tout de mĂȘme rassĂ©rĂ©nĂ©. Pour moi qui Ă©tait particuliĂšrement tactile, les distances pudiques que les inconnus mettaient entre eux me dĂ©rangeaient. Mais je savais que je ne pouvais rien reprocher. Je l'Ă©coutais discourir sur sa vision de l'amour, des relations, toutes ces histoires de concessions, de courage et de mĂ©rite. Un sourire doux s'Ă©tait posĂ© sur mes lĂšvres, je fixais le mur d'en face, dans le vague. Nous n'avons pas la mĂȘme vision des choses. Toi tu as peut-ĂȘtre besoin d'espoir pour avancer, moi je dois m'attendre au pire pour tenir. » Je ne savais plus exactement de quand ça datait, quand est-ce que la situation s'Ă©tait retournĂ©e en ce sens. Je savais juste que mon cerveau et son organisme de dĂ©fense avaient fini par opĂ©rer une inversion. Pourtant, j'aimais la vie, lĂ  n'Ă©tait pas le problĂšme. J'avais juste conscience qu'elle pouvait me heurter de plein fouet. Viens par lĂ . » Je lui dĂ©signais l'espace libre Ă  cĂŽtĂ© de moi et laissais aller ma tĂȘte contre son Ă©paule. Comme toujours aprĂšs une montĂ©e d'adrĂ©naline, je me sentais stone. C'Ă©tait ce genre de moments oĂč vous aviez envie de vous foutre dans un lit avec l'espoir de ne plus jamais avoir Ă  en ressortir. Tu sais, je n'ai pas encore compris grand-chose Ă  ces tableaux. » Un lĂ©ger sourire rĂ©apparut alors que je fixais ces cadres Ă©tranges qui nous faisaient face. EvanMessages 5907Date d'inscription 06/01/2010Age 42Ville New York. Mon profilCagnotte 105 000 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Ven 30 Avr - 442 Lorsque Aurane me rĂ©pondit qu'elle ne pleurait pas, je ne dĂ©cidais de ne pas relevĂ© puisque j'avais trĂšs bien remarquĂ© qu'une larme avait coulĂ© le long de sa joue mais ce n'Ă©tait pas important de toute façon, je dĂ©cidais qu'il Ă©tait plus sage de ne pas rĂ©pondre et me contentais d'un sourire. Je me tenais toujours face Ă  elle lorsqu'elle m'expliqua que nous n'avions pas la mĂȘme vision des choses et je ne pouvais qu'approuver. Oui c'est vrai, mais tu ne crois pas qu'Ă  force de t'attendre au pire tu loupes des moments essentiels ? » J'essayais de comprendre un peu plus non pour autant la forcer Ă  me parler, si elle n'en avait pas envie elle n'aura qu'Ă  ignorer ma question, je n'essayais pas te tenter de lui imposer ma vision des choses bien au contraire, je me posais tout simplement la question. Puis sans que je m'y attende vraiment, elle me proposa de m'installer tout prĂšs d'elle, je m'exĂ©cutais sans dire un mot. Des tas de choses me passĂšrent par la tĂȘte, premiĂšrement est ce que notre relation allait-elle Ă©voluer aprĂšs ça ? MĂȘme si elle n'avait pas relevĂ©, elle ne pouvait ne pas avoir compris que je venais de lui ouvrir mon cƓur. J'Ă©tais complĂ©tement perdu, j'ignorais tout simplement comment je devais rĂ©agir Ă  prĂ©sent, bien entendu ce n'Ă©tait pas du tout le moment de lui en parler, mais ce ne serait de toute façon jamais le bon moment. J'essayais de chasser ces pensĂ©es de mon esprit lorsqu'elle posa sa tĂȘte sur mon Ă©paule, bien conscient qu'elle n'Ă©tait pas dans une position des plus confortables, je libĂ©rais mon bras afin de lui offrir mon torse en guise de repose tĂȘte. Attends, viens ici tu seras mieux. » Son attention se porta ensuite sur les tableaux que je fixais Ă  mon tour. Je n'ai mĂȘme pas rĂ©ussi Ă  associĂ© mon secret Ă  un de ces fichus tableaux c'est pas beaucoup mieux, je crois qu'ils sont lĂ  pour nos embrouiller l'esprit au lieu de nous aider. » A vrai dire je ne m'Ă©tais pas encore vraiment attardĂ© sur ces tableaux mais pour le peu que j'avais vu ils ne m'avaient guĂšre aider. AuraneMessages 2058Date d'inscription 16/03/2010Age 33Ville Paris Mon profilCagnotte 0 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Ven 30 Avr - 2235 Nos points de vue divergeaient visiblement, c'Ă©tait au tour d'Evan de ne pas comprendre. En mon for intĂ©rieur, je cherchais la meilleure maniĂšre de lui exposer la maniĂšre dont j'envisageais les choses, mais il semblait que mĂȘme sous cet angle-lĂ , on continuait Ă  se heurter Ă  un problĂšme de taille. C'est un choix difficile Ă  faire, qu'il est tout aussi peu facile Ă  juger. J'ai fini par choisir celui oĂč je me sentais le plus en sĂ©curitĂ©, je suppose. Je suis heureuse dans ma vie, tu sais. Je ne vois pas pourquoi changer. » C'Ă©tait vrai. J'Ă©tais heureuse et Ă©panouie. Combien de personnes pouvaient en dire autant ? Alors ma maniĂšre de voir et faire les choses pouvait peut-ĂȘtre sembler Ă©trange Ă  un grand-nombre de personnes, mais Ă  moi, elle me convenait parfaitement. BientĂŽt, il me proposa une meilleure place conre lui, ce qui fit naĂźtre sur mes lĂšvres un sourire, sĂ»rement non perçu par son destinataire. Cette position avait quelque chose de rĂ©confortant, sĂ»rement liĂ© de prĂšs ou de loin Ă  notre enfance, comme la plupart de nos rĂ©flexes ou dĂ©clics psychologiques. Si Freud pouvait se cacher parmi nous, j'aurais sĂ»rement accouru vers lui. Quoique parfois, il vaut mieux ne rien savoir. Merci. » Je m'exĂ©cutais alors qu'il me dirigeait, et nous nous refixĂąmes tous deux sur les tableaux nous dĂ©livrant leurs mystĂšres. Evan me signala qu'il n'avait pas trouvĂ© celui correspondant Ă  son secret. C'est pareil pour moi. J'en avais sept, j'en ai maintenant neuf et demi... Peut-ĂȘtre que d'ici la fin du jeu j'aurais rĂ©ussi Ă  mettre le doigt sur chacun d'entre eux, mais le doute plĂąne. De toute maniĂšre, la prod est sadique, j'en suis certaine. » Et comment aurait-il pu en ĂȘtre autrement ? DĂ©jĂ , rien que l'idĂ©e d'exposer vingt-quatre candidats enfermĂ©s ensemble pendant de longues semaines Ă  la France entiĂšre Ă©tait malsaine. EvanMessages 5907Date d'inscription 06/01/2010Age 42Ville New York. Mon profilCagnotte 105 000 €Mes relations Secret 0/100Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Sam 1 Mai - 728 SUJET TERMINE Contenu sponsorisĂ©Sujet Re [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. [ 30/04 10h20 ] Trois, deux, un. Sujets similaires» une pompe, deux pompes, trois pompes ... - 1510 le 19/04/2011» If I Ever Feel Better 03/05- 10h20» Surprise par une inconnue 16/04/10 10h20» [05/10/10 Ă  10h20] PrĂ©parez vos bazookas !» Viens je t'emmĂšne 26/06/2012-10h20Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumSECRET STORY Archives RP Saison 2 IntĂ©rieurSauter vers
Jen'a qu'une seule idĂ©e c'est d'aller te rejoindre te serrer dans mes bras te donner des baisers Bien trop tendres je n'ai pour tout bagage Que mes rĂȘves de toi et mon amour Que je t'offrirais Sans attendre Ta douceur me donnera la vie L'exquise vision de ton visage M'entraĂźnera dans un tendre voyage La premiĂšre Ă©treinte langoureuse au contact
C'est une expĂ©rience folle que vit HĂ©lĂšne Wouters, de Wervicq, pendant trois jours se mettre dans la peau d'une personne sans domicile fixe Ă  Lille, du 22 au 24 aoĂ»t 2022. Par Anne-Sophie Hourdeaux PubliĂ© le 24 AoĂ»t 22 Ă  754 HĂ©lĂšne Wouters, aide soignante Ă  Tourcoing, a dĂ©cidĂ© de vivre trois jours et deux nuits dans la rue Ă  Lille pour comprendre le sort des SDF et sensibiliser. ©AS Hourdeaux/Croix du NordC’est une expĂ©rience folle que vit HĂ©lĂšne Wouters, de Wervicq, pendant trois jours se mettre dans la peau d’une personne sans domicile fixe au centre-ville de Lille . Cette aide-soignante de Tourcoing a vĂ©cu seule avec un sac Ă  dos, sans argent, ni nourriture, ni eau , du 22 au 24 aoĂ»t 2022. Son but sensibiliser au sort des SDF, et amĂ©liorer les choses. Nous l’avons rencontrĂ©e pendant cette expĂ©rience Wouters, souriante trentenaire, a prĂ©parĂ© un sac Ă  dos pour un voyage pas comme les autres trois jours Ă  Lille sans eau, ni argent, ni nourriture, sans endroit oĂč dormir. Je veux faire l’expĂ©rience de vivre comme un sans abri pendant quelques jours cet Ă©té  », dit-elle simplement. Il fallait oser ! Aide-soignante Ă  l’hĂŽpital Dron, elle a profitĂ© d’ĂȘtre en vacances pour tenter cette faisait longtemps qu’elle y pensait. HĂ©lĂšne est ce qu’on appelle un grand cƓur » dĂšs qu’elle peut, elle aide son prochain. Nous l’avions rencontrĂ©e lors de l’accueil des SDF au restaurant des OrchidĂ©es Ă  Wattrelos dĂ©but 2021. Elle a mĂȘme dĂ©jĂ  sorti de la rue deux personnes, Ă  Tourcoing, en leur trouvant un logement et un travail !L’étĂ©, les associations fermentDepuis un an, elle participe aussi aux maraudes le vendredi soir Ă  Lille avec l’association CƓur Ă©toilĂ©, qui assure des distributions de repas. C’est lĂ  qu’une personne Ă  la rue lui a lancĂ© derniĂšrement L’étĂ©, c’est dur quand t’es SDF, les associations ferment
 » HĂ©lĂšne est rĂ©voltĂ©e. C’est pas normal de laisser les gens sans rien
 »Ce lundi 22 aoĂ»t 2022, Ă  9h30, sa maman l’a dĂ©posĂ©e en voiture prĂšs du centre de Lille. Et elle reviendra la chercher mercredi 24 aoĂ»t vers 18 h. Mes enfants sont en vacances, ils ne sont pas au courant. Mes amis voulaient me retrouver Ă  Lille pour me donner Ă  manger, j’ai refusé  » Et elle ajoute Mais je n’ai pas peur ! »Mettre sa vie dans son sac Ă  dos de 13 kgSon sac Ă  dos fait 13 kilos. Je n’ai pas pris grand chose deux pantalons, deux pulls, un K-way, deux tee-shirts, des sous-vĂȘtements pour deux jours, une serviette de toilette, un gel douche, un duvet, une paire de claquettes
 » HĂ©lĂšne s’est posĂ© une question en faisant son sac Si j’étais expulsĂ©e, je prendrais quoi avec moi ? » Pour pousser l’expĂ©rience au maximum, elle a choisi de ne prendre aucune nourriture, aucun argent, et surtout pas d’eau. Je me dis que beaucoup de sans abri n’ont absolument rien avec eux, alors je fais comme eux
 »VidĂ©os en ce moment sur ActuElle a pris son tĂ©lĂ©phone portable et son chargeur, mais ne sait pas oĂč elle peut le recharger. J’ai trouvĂ© un espace Ă  la gare oĂč il y a des prises, mais elles ne fonctionnent pas toujours. Sinon, ce sera l’Accueil de jour de l’Abej rue SolfĂ©rino. Ou au pire, je demanderai Ă  un commerçant. » CĂŽtĂ© papiers, elle a une photocopie de sa carte d’identitĂ©. C’est un SDF que je croise dans mes maraudes du vendredi qui m’a conseillĂ© de faire ça, car il y a des vols dans la rue. »Elle constate Se balader avec un sac de 13 kg toute la journĂ©e par cette chaleur, alors que tu marches beaucoup, c’est difficile. Les SDF n’ont mĂȘme pas ça, ils portent plutĂŽt des cabas. Il faudrait des casiers fermĂ©s, des sortes de vestiaires, ce serait bien plus pratique
 »Sur place, elle pensait retrouver une femme Ă  la rue qu’elle connaĂźt bien, Ninie. Mais impossible de la contacter. L’expĂ©rience Ă  la rue, elle la vivra vraiment seule, dans tous les sens du terme. Les gens passent Ă  cĂŽtĂ© de toi sans un regard. Un bonjour, c’est rare. Il y a beaucoup d’ignorance. Je me suis sentie trĂšs seule ».Elle dĂ©cide de partager ses expĂ©riences, rencontres, rĂ©flexions en direct sur sa page Facebook. Dans son pĂ©riple, elle va aussi Ă  la rencontre des personnes Ă  la rue, elle en connaĂźt certaines, mais la plupart, non. Elles ont besoin de parler. »Manquer d’eau, le plus durLa premiĂšre journĂ©e, HĂ©lĂšne a eu de l’eau vers 19 h ! C’est vraiment le plus dur, manquer d’eau. À Lille-centre, aucune fontaine potable ! C’est vraiment incomprĂ©hensible
 » Elle n’arrive pas Ă  mendier. Vraiment, je ne me vois pas faire ça, tendre la main ».Mais elle a pu compter sur de belles rencontres. Parfois, elle disait la vĂ©ritĂ©, son expĂ©rience pour sensibiliser, d’autres fois, elle se prĂ©sentait comme quelqu’un qui venait d’ĂȘtre expulsĂ©. Un monsieur m’a demandĂ© si j’aimais la ville, il me prenait pour une touriste. Je me suis prĂ©sentĂ©e comme quelqu’un nouvellement Ă  la rue. Il m’a donnĂ© une petite bouteille d’eau, il est restĂ© avec moi pendant 1 h 30, il m’a rassurĂ©e, m’a dit que je m’en sortirais
 »Aller aux toilettes est une autre difficultĂ©. Ceux du Mc Do Grand Place sont facilement accessibles
 »La premiĂšre nuit
Comment s’est passĂ©e sa premiĂšre nuit ? Car c’est ce qu’elle redoutait Ă©videmment le plus. Elle savait qu’il fallait Ă  tout prix Ă©viter la gare Lille-Flandres. J’ai essayĂ© de dormir rue SolfĂ©rino sur un pas de porte, devant un bar car je voulais rester dans des endroits frĂ©quentĂ©s, ne pas ĂȘtre trop Ă  l’écart. J’ai somnolĂ© 2 heures, mais il y avait des personnes alcoolisĂ©es , je n’étais pas rassurĂ©e. Alors, j’ai marché  »Elle n’a pas pu expĂ©rimenter un autre conseil d’un SDF dormir en ĂŽtant ses chaussures et en les cachant, car les chaussures sont volĂ©es ». Elles sont un bien prĂ©cieux dans la le soir dehors, surtout quand on est une femme, est une Ă©preuve. Je pense que beaucoup dorment le jour, et marchent la nuit
 »Mardi matin, elle pense trouver un peu de rĂ©confort, cafĂ© et douche, Ă  l’accueil du Secours populaire Ă  Lille-Fives. Un SDF m’avait dit que c’était possible, qu’il y avait la file d’attente
 » Elle ne peut pas prendre le mĂ©tro, sans titre de transport, alors c’est 40 minutes de marche du centre de Lille, de bon sur place, c’est la dĂ©ception. Elle a attendu longtemps, avant qu’on lui dise que ce site ne donnait pas de cafĂ© ni ne disposait de douches ! Ils m’ont dit de fournir des papiers pour avoir 100 € de courses en les payant 13 euros. Mais ce n’est pas ce que je voulais
 »Bredouille, elle repart au centre-ville, le ventre vide. Elle croit pouvoir se rendre Ă  l’accueil de jour de l’Abej rue SolfĂ©rino, mais le mardi, ce n’est ouvert actuellement que de 13h30 Ă  16 commerçants solidairesCe qui lui a Ă©tĂ© trĂšs utile, ce sont les initiatives de l’association La Cloche Les commerçants partenaires apposent sur leur vitrine un tract avec une cloche. Cela veut dire qu’on peut recharger son tĂ©lĂ©phone, avoir un cafĂ© suspendu*, aller aux toilettes
 C’est super ! »Un cafĂ© offert Aux pains dorĂ©s rue Gambetta, et pouvoir charger son tĂ©lĂ©phone chez Sweet Flamingo rue Leblanc, voilĂ  HĂ©lĂšne repartie avec le sourire. Il faudrait que ce genre de choses soit beaucoup plus dĂ©veloppĂ© chez les commerçants
 et qu’on ait la liste de tous ces commerces qui aident. »Mardi soir, il y a la maraude des Restos du cƓur, encore faut-il trouver oĂč leur camionnette s’arrĂȘte. J’espĂšre qu’ils auront assez de repas car un SDF m’a dit que la semaine derniĂšre, il n’avait eu droit qu’à un demi cafĂ© et un demi sandwich, car il y avait trop de monde
 Evidemment, avec les associations qui arrĂȘtent pendant deux mois
 »Avoir des idĂ©es nouvelles pour aiderHĂ©lĂšne sait qu’elle sortira grandie de cette expĂ©rience. Solidaire, elle l’était dĂ©jĂ  avant. Alors qu’est-ce-que cela changera pour elle ? Je pourrais expĂ©rimenter ce qui ne va pas, les manques, les besoins des personnes Ă  la rue. » Elle compte aller voir les commerçants du centre-ville aprĂšs ses trois jours intenses. Je leur demanderai de faire des cafĂ©s suspendus, de donner leurs invendus chaque soir
 » Il y a encore plein de choses Ă  faire ! Elle ajoute Cela me donnera peut-ĂȘtre envie de changer de travail, devenir mĂ©diatrice sociale
 » Parlez aux personnes Ă  la rue, donnez-leur de l’eau »Elle veut aussi que cette action serve de sensibilisation auprĂšs du grand public J’ai envie de dire aux gens parlez aux personnes Ă  la rue, prenez de leurs nouvelles, donnez leur de l’eau, un sandwich, elles en ont besoin. On ne peut pas s’occuper de tout le malheur du monde, mais on peut s’occuper d’une personne. »Adopte un SDFElle a cette formule qui vient du cƓur encore une fois Et si on lançait Adopte un SDF’ ? On va au resto avec lui rĂ©guliĂšrement, on l’hĂ©berge mĂȘme de temps en temps, pourquoi pas ? Moi, je vais le proposer Ă  Ninie
 »Et pour tous ceux qui la critiquent, elle lĂšve les Ă©paules et dit Eh bien, qu’ils fassent pareil que moi, et ils verront. » Elle aimerait d’ailleurs que d’autres vivent ce qu’elle a osĂ©. Cela changerait le regard, et l’action des gens
 »*CafĂ© suspendu consommation payĂ©e en double par un client prĂ©cĂ©dent, pour l’offrir Ă  une autre article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Lille Actu dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites.
Voicile top 7 de ce que l’on m’a avouĂ© : 1/ Je n’arrive pas Ă  trouver un homme c’est pour ça que je me sens si seule. 2/ Mon homme ne me comprend pas. 3/ Je n’arrive pas Ă  exprimer mes Ă©motions. 4/ J’ai peur qu’on me juge donc je reste seule. 5/ Je garde tout en moi. 6/ On ne me considĂšre pas Ă  ma juste valeur, c’est

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Mais mon humour reste la meilleure arme contre l’endo. Je vois bien que tu veux faire de moi une victime mais je continuerai Ă  crier au monde entier Ă  quel point tu es ridicule! . 101 379 369 346 344 145 78 33

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